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Les activités économiques et aménagements

Publié le

Eau et activités économiques : usagers tous solidaires
L’eau est nécessaire pour de nombreux usages, notamment pour différentes activités économiques majeures du bassin. La disponibilité de la ressource et sa qualité sont au cœur des enjeux sur le territoire. Face aux nombreux besoins la solidarité doit primer dans le partage de cette ressource afin d’éviter de mettre en péril les écosystèmes par des prélèvements excessifs et altérer les milieux.

L’eau partout et pour tout

Qu'y a-t-il de commun entre un hectare de pommiers, la production d’une tonne de papier, ou une journée de pêche ? L'eau !
En permanence, l'eau est utilisée par tous : usagers domestiques, bien sûr, mais aussi industriels, agriculteurs, collectivités (lavages des marchés, de la voirie, écoles publiques, arrosage des espaces verts, ...), sans oublier le tourisme et les activités de loisir.

Des demandes en eau importantes

L’eau peut être un élément stratégique du process de fabrication d’une entreprise, ou dans une production agricole à haute valeur ajoutée (arboriculture, semences …). La qualité et la quantité de la ressource en eau représentent donc des atouts pour l’attractivité d’un territoire.
Le bassin Adour-Garonne est un territoire globalement riche en eau. Pourtant, l’été, les demandes en eau peuvent dépasser les ressources disponibles. 
L’agence de l’eau est un acteur essentiel d’une gestion quantitative durable et économe de l’eau sur le bassin. Ses principaux axes d’action sont :

  • le développement de la gouvernance et de la connaissance pour une gestion concertée de la ressource en eau disponible,
  • les économies d’eau et la gestion collective des prélèvements,
  • la substitution des prélèvements existants vers des ressources moins sensibles,
  • le recyclage et la réutilisation de l’eau usée et épurée.

2 milliards m3 d'eau sont prélevés en moyenne chaque année.

Activités économiques

Le saviez-vous ?

Ne pas confondre prélèvement et consommation
Le prélèvement recouvre toute l'eau captée dans le milieu naturel (rivière ou nappe souterraine) pour un ou plusieurs usage(s) : domestique, agricole, industriel…
Selon les utilisations, l'eau prélevée revient plus ou moins directement au milieu naturel. Si l’eau prélevée ne revient pas au milieu naturel, on estime alors qu’elle est effectivement « consommée ».
La consommation, notion plus estimative, représente donc l'eau réellement utilisée et qui ne retourne pas dans le milieu naturel.

  • L’agriculture

    Dans ce bassin agricole et rural, l'irrigation représente en moyenne plus de 40% des volumes prélevés annuels mais surtout 2/3 des prélèvements estivaux. Le besoin est très variable selon les conditions climatiques (pluies, températures). L’eau est aussi essentielle pour l’élevage et les productions agro-alimentaires. 

  • Les entreprises et les industries

    De nombreuses démarches environnementales ont été engagées par les entreprises, avec des économies de ressource et des rejets nettement améliorés en qualité.
    L’atteinte du bon état des eaux nécessite la réduction des derniers foyers de pollution industrielle grâce à des dispositifs d’aide bien adaptés aux besoins des professionnels. Des démarches collectives sont menées avec succès après des filières artisanales (BTP, viticulture…), permettant de réduire les pollutions dispersées issues des petites entreprises raccordées aux réseaux d’assainissement

  • L’hydro-électricité

    La production hydroélectrique moyenne sur le bassin Adour-Garonne est de 15 000 GWh par an, soit 20 % de la production hydroélectrique nationale. Le parc important des réservoirs hydroélectriques représente un stock de 2,3 milliards de m3. Un peu moins de 8% de ce stock est actuellement mobilisable pour le soutien d'étiage, ce qui s’avère essentiel pour les milieux aquatiques et pour les usages de l’eau estivaux. 

  • L’économie des loisirs

    Outre la richesse du patrimoine naturel et paysager intimement liée à l’eau, les activités sportives et de loisirs sont nombreuses : pêche, aviron,  baignade, canoë-kayak, canyoning, activités en eau vive – comme le rafting – et sous-marines, surf, planche-à-voile et autres activités « voile », spéléologie, kite-surf…
    Le tourisme lié à l’eau est un moteur économique puissant, créateur d’emplois et de compétences nouvelles. Il conduit parallèlement à l’indispensable prise en compte de la qualité des milieux. L’eau et le tourisme touchent ainsi, ensemble, à l’avenir durable des territoires.

  • L’aménagement

    Le bassin connaît une évolution marquée de sa population. D’ici 2050, la population devrait croître d’environ un million de nouveaux arrivants, en majorité concentrés sur les trois pôles urbains existants (agglomérations toulousaine, bordelaise et littoral basque).
    Ce dynamisme démographique peut se  traduire par des impacts en matière d'aménagement et d'urbanisation :

    • consommation accrue de foncier non bâti,
    • transformation d'espaces naturels ou agricoles en espaces artificialisés,
    • fragmentation ou destruction d'espaces aquatiques,
    • étalement urbain avec croissance des surfaces imperméabilisées et augmentation des linéaires de réseaux d’eau potable ou d’assainissement.