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Glossaire

Ce glossaire a pour but de rendre accessible au plus grand nombre les contenus des articles présentés dans le site internet. Il propose la définition de termes techniques en lien avec l'eau et la biodiversité aquatique.

  • Affaissement piézométrique

    Baisse temporaire ou non du niveau piézométrique d'une nappe du fait de modification naturelle ou artificielle (prélèvement, diminution de l'alimentation, mise en communication des aquifères).


  • Affleurements

    Partie d’une couche géologique visible en surface


  • Affouillement

    Fosse profonde creusée dans le lit par l'action de l'eau


  • Agriculture biologique

    L’agriculture biologique constitue un mode de production qui recourt à des pratiques culturales et d’élevage soucieuses du respect des équilibres naturels. Ainsi, elle exclut l’usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l’emploi d’intrants.


  • Agroécologie

    Elle vise à promouvoir des systèmes alimentaires viables respectueux des hommes et de leur environnement. C’est une façon de concevoir des systèmes de production qui s’appuient sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes. Elle les amplifie tout en visant à diminuer les pressions sur l’environnement (ex : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter le recours aux produits phytosanitaires) et à préserver les ressources naturelles. Il s’agit d’utiliser au maximum la nature comme facteur de production en maintenant ses capacités de renouvellement.


  • Aire de captage

    Une aire de captage est une zone définie par étude hydrogéologique et d’où provient préférentiellement l’eau prélevée pour produire de l’eau potable.


  • Algues macro et microphytes

    Végétaux aquatiques de grande taille (exemple : phanérogames macrophytes) par rapport aux végétaux de petite taille (exemple : phytoplancton microphyte).


  • Alimentation (ou apport d’une nappe)

    Volume d'eau alimentant une nappe souterraine sur une durée donnée.


  • Alluvions

    Dépôts constitués par des matériaux solides transportés et déposés par les eaux courantes (cailloux, graviers, sables limons)


  • Altération (d’un milieu aquatique)

    Modification de l'état d'un milieu aquatique ou d'un hydrosystème, allant dans le sens d'une dégradation. Les altérations se définissent par leur nature (physique, organique, toxique, bactériologique,...) et leurs effets (eutrophisation, asphyxie, empoisonnement, modification des peuplements,...). Le plus souvent ces altérations sont anthropiques mais peuvent aussi être d'origine naturelle


  • Amont

    L’amont désigne la partie d’un cours d’eau qui, par rapport à un point donné, se situe entre ce point et sa source.


  • Amphihaline

    Qualifie une espèce dont une partie du cycle biologique se fait en mer et une autre partie en rivière.


  • Annexe fluviale ou annexe hydraulique

    Ensemble des zones humides en relation permanente ou temporaire avec le milieu courant par des connections soit superficielles soit souterraines : iscles, îles, brotteaux, lônes, bras morts, prairies inondables, forêts inondables, ripisylves, sources et rivières phréatiques....


  • Annonce des crues

    En cas d'alerte pluviométrique ou hydrologique (déclenchement sur dépassement de seuils et quand il y a risque d’inondation), le service de prévision des crues propose au préfet la mise en alerte des maires des bassins versants concernés. Il remplace le service d’annonce des crues (l’article L.564-1 de la loi risque du 30 juillet 2003 confie à l’Etat l’organisation de la surveillance et de la prévision des


  • Anthropique

    Fait par l’homme, dû à sa présence et à son existence


  • Antonyme

    Voir hétérotrophe.


  • Aqueduc

    Pont supportant un canal, une conduite pour transporter l’eau. Cet ouvrage peut être aussi souterrain.


  • Aquifère

    Formation géologique composée de roches perméables (formations poreuses et/ou fissurées) contenant de l’eau en quantité significative. Il comporte une zone saturée- ensemble du milieu solide et de l’eau contenue- suffisamment conductrice d’eau souterraine pour permettre l’écoulement significatif d’une nappe souterraine et le captage de quantités d’eau appréciables (drainage, pompage…).


  • Aquifère fissuré

    Aquifère dans lequel l’eau est contenue et peut s’écouler essentiellement à travers un réseau de fissures ouvertes et connectées entre elles (exemples : granite, basalte).


  • Aquifère karstique

    Aquifère en terrain calcaire dont le comportement est caractérisé par une hétérogénéité et un compartimentage du réservoir qui se traduisent par deux grands types de fonctions : fonction conductrice qui donne lieu à des écoulements rapides par les conduits karstiques interconnectés (fissures qui ont été élargies par dissolution de roches tendres) et qui explique la grande vulnérabilité aux contaminations de ces aquifères et la vitesse de déplacement de ces pollutions, la fonction capacitive, assurée par les zones poreuses fissurées et micro-fissurées et par des vides de grande capacité, qui sont le siège de vitesses d’écoulement plus lentes et autorisent une capacité de stockage variable selon les karsts.
     


  • Aquifère poreux

    Aquifère dans lequel l’eau est contenue et peut s’écouler dans des vides interconnectés, constitués par les espaces restant libres entre les grains de la roche (exemples : sables, graviers, grès, craies).
     


  • Artésien (jaillissant)

    Un puits (ou forage) artésien est un puits dans lequel l’eau monte plus haut que le niveau aquifère. Il est jaillissant si l’eau s’écoule spontanément à la surface du sol. Dans les deux cas, ce type de puits exploite une nappe captive.
     


  • Assainissement

    Ensemble des techniques de collecte, de transport et de traitement des eaux usées et pluviales d’une agglomération, d’un site industriel ou d’une parcelle privée avant leur rejet dans le milieu naturel. Se compose en règle générale d’un réseau d’assainissement et d’une unité de traitement (station d’épuration, lagune).
     


  • Assainissement autonome (ou non collectif)

    Ensemble des filières de traitement qui permettent d'éliminer les eaux usées d'une habitation individuelle, unifamiliale, en principe sur la parcelle portant l'habitation, sans transport des eaux usées. Une extension concerne le traitement des eaux usées de quelques habitations voisines sur un terrain privé. Il s'agit toujours d'assainissement autonome mais groupé. En revanche un groupement qui comporte un petit réseau de collecte et un dispositif de traitement (épandage, massif filtrant, etc.) sur terrain communal est considéré comme un assainissement collectif (voir définition suivante).
     


  • Assainissement collectif

    Assainissement collectif
    Comprend pour un habitat regroupé la collecte et le transport des eaux usées (réseau d’assainissement ou d’égout unitaire ou séparatif) vers un ouvrage d'épuration.


  • Autoépuration

    Ensemble des processus biologiques (dégradation, consommation de la matière organique, photosynthèse, respiration animale et végétale...), chimiques (oxydoréduction...), physiques (dilution, dispersion, adsorption...) permettant à un écosystème aquatique équilibré de transformer ou d'éliminer les substances (essentiellement organiques) qui lui sont apportées (pollution). On doit distinguer l'autoépuration vraie (élimination de la pollution) de l'autoépuration apparente (transformation, transfert dans l'espace ou dans le temps de la pollution). Les organismes vivants (bactéries, champignons, algues...) jouent un rôle essentiel dans ce processus. L'efficacité augmente avec la température et le temps de séjour. La capacité d'autoépuration d'un écosystème est limitée et peut être inhibée (toxique notamment).
     


  • Autotrophe

    Un organisme autotrophe est capable de synthétiser par lui-même les matières organiques qui le composent à partir d'éléments minéraux. C'est le cas de la plupart des plantes chlorophylliennes.
     


  • Axe bleu (ou axe migrateur prioritaire)

    La restauration de la libre circulation des poissons migrateurs sur certaines rivières (Adour, Garonne, Dordogne, Charente et certains de leurs affluents) est une priorité du SDAGE Adour-Garonne
     


  • Barrage

    Ouvrage artificiel barrant le lit d’un cours d’eau et servant soit à en assurer la régulation, soit à permettre l’alimentation en eau des villes, l’irrigation des cultures ou bien la production d’énergie (on parle alors de barrage hydroélectrique).


  • Barthes

    Les Barthes constituent le lit majeur de l’Adour dans sa partie aval et des gaves réunis. Larges de 70 m, très plates, elles sont tapissées de fins limons très fertiles. A l’origine, zone régulièrement inondable, les Barthes ont été partiellement protégées des inondations et aménagées dès le 18e siècle pour être utilisées à des fins agricoles ou sylvicoles. Contrairement aux saligues, il s’agit donc avant tout d’un milieu anthropique, mais les risques d’inondation ont interdit le développement d’une agriculture intensive. L’intérêt des Barthes provient de l’imbrication des milieux naturels extensifs de type prairies humides, aulnaies saussaies, chênaies, refuge d’une avifaune et d’un faune variées.
     


  • Bassin hydrogéologique

    Aire de collecte considérée à partir d'un exutoire ou d'un ensemble d'exutoires, limitée par le contour à l'intérieur duquel se rassemblent les eaux qui s'écoulent en souterrain vers cette sortie. La limite est la ligne de partage des eaux souterraines.
     


  • Bassin hydrographique

    Il s'agit de l'ensemble des affluents et "sous-affluents" d'un cours d'eau. A chaque cours d'eau correspond un bassin versant. Bien entendu, selon l'échelle à laquelle on se place, il y a de petits et de grands bassins. Les plus grands étant ceux qui correspondent aux exutoires des grands fleuves


  • Bassin versant (ou bassin fluvial)

    Espace géographique dans lequel toutes les eaux de pluie ou de ruissellement s’écoulent dans la même direction et se rejoignent pour former un cours d’eau ou un lac.
     


  • Bathymétrie

    Étude des variations de la nature des fonds d’un milieu aquatique et de sa profondeur. Les résultats de ces études sont traduits par des cartes bathymétriques.
     


  • Benthique

    Qualifie les organismes et les processus ayant un lien avec le fond de la mer.
     


  • Berge

    La berge est formée par les terrains situés à droite et à gauche du cours d’eau et qui délimitent le lit mineur. Cet espace abrite des plantes et arbustes dont les racines limitent l’érosion et fournissent un ombrage et une alimentation nécessaires à la vie aquatique.
     


  • Bio indicateurs

    Désigne des espèces biologiques ou animales qui, du fait de leurs particularités écologiques, constituent l'indice précoce de modifications biotiques ou abiotiques de l'environnement dues à des activités humaines.
     


  • Bio marqueur

    En réponse à une agression de type agent chimique, l'organisme mobilise son système de défense basé sur la sécrétion d'enzymes chargées d'éliminer le toxique avant qu'il ne se concentre dans l'organisme. Les biomarqueurs sont une mesure du niveau d'expression de ces enzymes dans l'organisme, élevée ou très basse, elle traduit une exposition à des agents polluants.
     


  • Biocénose (voir aussi écosystème)

    Totalité des êtres vivants (animaux et végétaux) qui peuplent un écosystème donné. La biocénose se compose de trois groupes écologiques fondamentaux d'organismes : les producteurs (végétaux), les consommateurs (animaux), et les décomposeurs (bactéries, champignons...). Cet ensemble d'êtres vivants est caractérisé par une composition d'espèces déterminée et par l'existence de relations d'interdépendance avec l'espace qu'il occupe (biotope).
     


  • Biodégradation

    Phénomène généralement lié à l'action de micro-organismes des sols ou des eaux qui permettent la dégradation (minéralisation) - et en règle générale - la neutralisation d'agents polluants dans les milieux terrestres ou aquatiques.
     


  • Biodiversité

    Elle rend compte de la diversité biologique d'un espace donné en fonction notamment de l'importance numérique des espèces animales ou végétales présentes sur cet espace, de leur originalité ou spécificité, et du nombre d'individus qui représentent chacune de ces espèces.
     


  • Biotope

    Espace caractérisé par des facteurs climatiques, géographiques, chimiques, physiques, morphologiques, géologiques,... en équilibre constant ou cyclique et occupé par des organismes qui vivent en association spécifique (biocénose). C'est la composante non vivante (abiotique) de l'écosystème.
     


  • Bon état

    Une eau en bon état permet le maintien de la vie aquatique et la satisfaction des besoins humains. Elle ne contient pas de produits toxiques. Elle est disponible en quantité suffisante pour tous.


  • Bouchon vaseux

    Masse de sédiments fluides présente dans l’estuaire de la Gironde, résultant de la rencontre des eaux douces et salées. Il se déplace au gré des marées le long de l’estuaire et remonte de plus en plus haut.
     


  • Boues d’épuration

    A l’issue de l’épuration des eaux usées, mélange d'eau et de matières solides séparées par des procédés biologiques ou physiques des divers types d'eau qui les contiennent.
     


  • Bras mort

    Ancien bras plus ou moins déconnecté du lit principal du fait du déplacement de celui-ci au fil des temps ou des mécanismes de sédimentation. Milieu caractéristique des lits majeurs en bordure des rivières à méandres et à tresses.


  • Breilhs

    Équivalent de la saligue pour la rivière Hers


  • Bryophytes

    Mousses végétales aquatiques. Du fait de leur pouvoir bio-cumulateur de certaines substances (métaux), elles sont utilisées pour connaître la pollution qui a transité dans le milieu durant les 3 derniers mois. Elles accumulent parfaitement les métaux, les iodes.


  • Canal

    Cours d’eau artificiel, construit par l’homme pour l’irrigation, l’énergie, le refroidissement, le transport ou l’alimentation en eau potable. Il est alimenté par prélèvement d’eau des cours d’eau ou des retenues.
     


  • Caniveau

    Canal d’évacuation des eaux, placé de chaque côté d’une chaussée.
     


  • Capacité autoépuratoire

    Capacité biologique, chimique et physique permettant à un milieu de dégrader tout ou partie des substances présentes, notamment organiques. Ce phénomène est fortement lié à l'état fonctionnel dans lequel se trouve le milieu, mais aussi à la capacité d'autoélimination des impuretés par des organismes aquatiques vivants.
     


  • Captage

    Dérivation d'une ressource en eau. Au sens restreint, désigne tout ouvrage utilisé couramment pour l'exploitation d'eaux de surface ou souterraines
     


  • Centrale (hydroélectrique ou thermique)

    Destinées à produire de l’électricité, les centrales utilisent l’eau nécessaire à leur fonctionnement de manière très différente : - pour les centrales hydroélectriques, l’eau est exploité pour l’énergie qu’elle délivre par l’écoulement gravitaire dans les turbines qu’elle actionne, - pour les centrales thermiques (classiques ou nucléaires), l’eau est utilisée pour son pouvoir de refroidissement.
     


  • Chaîne alimentaire

    Ensemble d’espèces vivantes dont chacune se nourrit de la précédente (végétal, herbivore, carnivore).
     


  • Chloration

    Utilisation du chlore comme agent de destruction des germes pathogènes de l’eau à destination humaine, pour protéger les populations des maladies hydriques. Pourtant, le chlore, ainsi que d'autres désinfectants, est à l'origine de divers sous-produits (trihalométhanes, etc.) dans l'eau. On estime que le risque résultant de la présence de germes pathogènes dans l'eau de boisson est supérieur de plusieurs ordres de grandeur à celui qu'induisent les sous-produits chlorés. Pour l'instant, la chloration n'en demeure pas moins la méthode de désinfection la plus répandue, même si on sait que des spores telles que le cryptosporidium et le Giardia lui résistent.
     


  • CLE

    Commission locale de l'eau est l’instance locale de concertation qui élabore le SAGE. Sa composition fait l’objet d’un arrêté préfectoral (décret n°92-1042 du 24 septembre 1992). La CLE définit des axes de travail, recherche les moyens de financement et organise la mise en œuvre du SAGE avec une volonté majeure : réussir la concertation interne et externe, anticiper et résoudre les conflits d’usage.
     


  • Coliformes, coliformes totaux, coliformes fécaux

    Bactéries indicatrices de contamination fécale.
     


  • Comité de bassin

    Le comité de bassin est une assemblée qui regroupe les différents acteurs, publics ou privés, agissant dans le domaine de l'eau : représentants des collectivités territoriales, des usagers, de l'État, des milieux socioprofessionnels. Son objet est de débattre et de définir de façon concertée les grands axes de la politique de gestion de la ressource en eau et de protection des milieux naturels aquatiques, à l'échelle du grand bassin versant hydrographique.
     


  • Commission locale de l’eau (CLE)

    C'est l'instance d'exécution d'un SAGE. Il s'agit d'une assemblée d'environ 40 personnes, composée d'élus, de représentants de l'État et de représentants des associations d'usagers. Elle a pour mission de favoriser l'émergence d'un équilibre durable entre les différents enjeux de préservation du milieu et de développement des usages. Elle travaille à l'élaboration du SAGE puis à sa mise en œuvre, en particulier à travers la recherche de financements
     


  • Condensation

    Transformation, par abaissement de la température, de la vapeur d’eau en eau.
     


  • Conflits d’usage

    Rivalités entre différents acteurs économiques à propos de l'utilisation d'une ressource (eau, sols, mers, forêts...)
     


  • Confluence

    Point de rencontre de deux cours d’eau.
     


  • Consommation nette

    Fraction de volume d’eau prélevé et non restitué au milieu aquatique après usage (eau consommée par les plantes, évaporation, fabrications industrielle, …).
     


  • Contamination

    Processus par lequel un biotope - et (ou) une population, voire une communauté toute entière - se trouve exposé à un polluant chimique ou radioactif.
     


  • Contamination bactérienne

    Contamination de l’eau potable pouvant être la cause de troubles de santé immédiats (coliques, indigestions, diarrhées, etc.)
     


  • Contrat de rivière

    Il se traduit par un programme quinquennal d'actions (lutte contre la pollution domestique, gestion de la ressource en eau, restauration des milieux, animation, ...) contractualisées entre un porteur de projet (conseil général, syndicat mixte, EPTB, syndicat intercommunal d’aménagement, communauté de communes) et des financeurs (département, région, État, Europe, agence de l’eau), à l'échelle d'un territoire hydrographique pertinent (2000 à 3000 km2)
     


  • Contrat d’agglomération

    Conclu entre l’agence de l’eau et une collectivité territoriale (commune ou groupement de communes), il détermine et évalue financièrement un programme de travaux (en général dans le domaine de l’assainissement) de trois ans, en contrepartie d’aide technique et financière de l’Agence de l’Eau. D’autres financeurs (conseil général ou conseil régional notamment) peuvent également être parties prenantes.
     


  • Corrosivité

    Propriété d'une eau à attaquer certains matériaux par une action chimique, physico-chimique ou biochimique.
     


  • Cours d’eau

    L'existence d'un cours d'eau est juridiquement caractérisée par la permanence du lit, le caractère naturel du cours d'eau ou son affectation à l'écoulement normal des eaux (exemple : canal offrant à la rivière, dans un intérêt collectif, un débouché supplémentaire ou remplaçant le lit naturel) et une alimentation suffisante, ne se limitant pas à des rejets ou à des eaux de pluies (l'existence d'une source est nécessaire).
     


  • Cours d’eau domaniaux

    Ils font partie, avec les lacs domaniaux, du domaine public fluvial. On distingue : - les cours d'eau domaniaux inscrits à la nomenclature des voies navigables (gestion de la compétence du Ministre chargé des transports). L'État est tenu d'assurer l'entretien de ces cours d'eau et des ouvrages (écluses, barrages,...) pour permettre la navigation,- les cours d'eau domaniaux rayés de la nomenclature des voies navigables, mais maintenus dans le DPF (gestion de la compétence du ministère chargé du développement durable). ''État est tenu de faire les travaux nécessaires au seul maintien de la capacité naturelle d'écoulement de ces cours d'eau, - les cours d'eaux domaniaux concédés par l'État pour leur entretien et usage à des collectivités locales
     


  • Cours d’eau non domaniaux

    Cours d'eau qui ne sont pas classés comme appartenant au domaine public. Les propriétaires riverains, propriétaires de la moitié du lit, doivent en assurer l'entretien régulier.
     


  • Cours d’eau réservé

    Cours d'eau pour lesquels aucune autorisation ou concession n'est donnée pour des entreprises hydrauliques nouvelles. Pour les entreprises existantes à la date de promulgation de la loi du 15/7/80, le renouvellement de l'acte de concession ou d'autorisation pourra être accordé sous réserve que la hauteur du barrage ne soit pas modifiée. La liste des cours d'eau réservés est fixée par décrets en Conseil d'État.
     


  • Crue

    Montée plus ou moins brutale du niveau d'un cours d'eau, liée à une croissance du débit jusqu'à un niveau maximum. Ce phénomène peut se traduire par un débordement du lit mineur*. Les crues font partie du régime d'un cours d'eau. En situation exceptionnelle, les débordements peuvent devenir dommageables par l'extension et la durée des inondations (en plaine) ou par la violence des courants (crues torrentielles). On caractérise aussi les crues par leur période de récurrence ou période de retour (voir récurrence).
     


  • Cycle de l’eau

    Dans la nature, à des échelles de temps plus ou moins longues, l’eau circule suivant un cycle qui reproduit les phénomènes de vaporisation et de condensation. L’eau s’évapore des océans, forme les nuages, tombe sous forme de pluie ou autre, circule, s’infiltre et s’évapore de nouveau. C’est un mouvement perpétuel. C’est toujours la même eau qui circule, dans les mêmes quantités.
     


  • Datation des nappes captives

    Les nappes captives renferment des eaux d’âge variable, parfois fossiles. Ces dernières sont datées à l’aide de diverses techniques radiométriques, l’usage du radionucléide de référence étant ajusté en fonction de l’ancienneté présumée de la nappe.
     


  • DBO

    Consommation en oxygène des micro-organismes présents leur permettant d'assimiler les substances organiques présentes. La DBO constitue une mesure de la pollution des eaux usées par les matières organiques.
     


  • DCO

    Demande chimique en oxygène : consommation en oxygène par les oxydants chimiques forts pour oxyder les substances organiques et minérales de l'eau. Elle permet d'évaluer la charge polluante des eaux usées.
     


  • Débit de crise

    Seuil en dessous duquel sont mises en péril l’alimentation en eau potable et la survie des espèces présentes dans la rivière
     


  • Débit d’étiage d’un cours d’eau

    Débit minimum d’un cours d’eau calculé sur un pas de temps donné en période de basses eaux. Ainsi pour une année donnée on parlera de : - débit d'étiage journalier - débit d'étiage de n jours consécutifs - débit d'étiage mensuel : moyenne des débits journaliers du mois d'étiage (QMNA). Pour plusieurs années d'observation, le traitement statistique de série de débits d'étiage permet d'obtenir un débit d'étiage fréquentiel. La série doit avoir si possible au moins 30 observations. A titre indicatif, le débit d'étiage mensuel quinquennal est le débit de récurrence 5. La récurrence signifie qu'après calcul sur une série d'observations, on a constaté que ce débit n'est pas dépassé une année sur cinq en moyenne.
     


  • Débit d’objectif d’étiage

    Débit qui assure la coexistence normale de tous les usages et le bon fonctionnement du milieu aquatique
     


  • Débit minimal

    Valeur de débit maintenu à l'aval d'un ouvrage localisé de prise d'eau (rivière court-circuitée,...) en application de l'article L-232-5 du code rural (loi "Pêche"). Cet article vise explicitement les "ouvrages à construire dans le lit d'un cours d'eau", et les "dispositifs" à aménager pour maintenir un certain débit. Il oblige à laisser passer un débit minimal garantissant la vie, la circulation et la reproduction des espèces qui peuplent les eaux. Ce débit minimal est au moins égal au dixième du module (au 1/40e pour les installations existantes au 29/06/84) ou au débit entrant si ce dernier est inférieur. Le débit minimal est souvent appelé, à tort, débit réservé.
     


  • Débit moyen journalier

    Volume d’eau écoulé en 24 h à travers une section transversale donnée rapporté à l’unité de temps (seconde).
     


  • Débit moyen mensuel

    Somme des débits moyens journaliers divisée par le nombre de jours du mois.
     


  • Débit réservé

    Débit minimal éventuellement augmenté des prélèvements autorisés sur le tronçon influencé. Il est exprimé notamment dans les cahiers des charges et les règlements d'eau. Souvent utilisé à tort à la place de débit minimal.
     


  • DTQD

    Déchet toxique produit en quantité dispersée
     


  • Eau alcaline

    Eau dont le pH est supérieur à 7.
     


  • Eau artésienne

    Eau souterraine qui, en raison de la pression à laquelle elle est soumise, est capable d'émerger dans une formation géologique imperméable qui est superposée à une formation aquifère (voir puits artésien).
     


  • Eau atmosphérique

    Eau qui est présente dans l'atmosphère terrestre, quel que soit son état (solide, liquide ou gazeux).
     


  • Eau blanche

    Eau résiduaire d'une usine de pâtes et papiers.
     


  • Eau brute

    Toute eau qui doit être épurée ou purifiée.
     


  • Eau capillaire ou eau de rétention capillaire

    Eau contenue dans les pores les plus fins du sol, retenue par les forces capillaires.
     


  • Eau connée

    Eau emprisonnée dans les pores d'une roche au moment de sa formation.
     


  • Eau continentale

    Partie de l'hydrosphère constituée par les eaux de surface et les eaux souterraines.
    Eau côtières
    Eaux de surface situées entre la ligne de base servant pour la mesure de la largeur des eaux territoriales et une distance d'un mille marin.
     


  • Eau d'irrigation

    Eau apportée aux sols ou aux supports de culture des plantes dans le but d'accroître leur humidité et de fournir l'eau nécessaire à la croissance normale des plantes et/ou d'éviter l'accumulation d'un excédent de sels dans le sol (voir irrigation)


  • Eau de diaclase ou eau interstitielle

    Eau contenue dans les fissures de la roche.
     


  • Eau de distribution

    Eau qui provient d'une usine de traitement de l’eau potable, ou d'un captage d'eau de source ou d'eau souterraine et qui passe dans le réseau de distribution ou dans un réservoir de stockage (château d’eau par exemple).
     


  • Eau de fond

    Eau de mer dense formée en surface par le refroidissement des eaux superficielles dans les régions polaires et plongeant jusqu'aux profondeurs abyssales.
     


  • Eau de fonte

    Eau résultant de la fusion de la glace.


  • Eau de mer ou eau marine

    Eau des océans et des mers, caractérisée par une salinité et une densité plus élevées que celles de l'eau douce.
     


  • Eau de métamorphisme

    Eau expulsée des roches par le métamorphisme.
     


  • Eau de pluie ou eau pluviale

    Eau provenant des précipitations atmosphériques et qui ne s'est pas encore chargée de substances solubles provenant de la terre.
     


  • Eau de refroidissement

    Eau utilisée pour absorber et transférer la chaleur, notamment dans les chaînes de fabrication industrielles.
     


  • Eau de rétention

    Dans un sol engorgé d'eau, partie de l'eau qui est retenue dans les interstices.
     


  • Eau de ruissellement ou eau pluviale d'orage

    Partie des précipitations ou de l'eau de fusion nivale qui s'écoule rapidement à la surface du sol et des versants.
     


  • Eau de saturation

    Terme désignant l'eau qui comble les interstices de la roche ou du sol.
     


  • Eau de source

    Eau souterraine qui émerge à la surface du sol.
     


  • Eau disponible

    Quantité d'eau que renferme un sol et qui peut être absorbée par les végétaux.
     


  • Eau dormante ou eau calme, eau tranquille

    Toute étendue d'eau qui ne présente aucun écoulement.
     


  • Eau douce

    Eau ayant une faible teneur en ions de calcium et magnésium. Eau qui renferme peu de sel ou pas du tout.
     


  • Eau du sol

    Terme générique désignant l'ensemble des eaux que renferme un sol (eau capillaire, eau hygroscopique, etc.).
     


  • Eau dure ou eau calcaire

    Eau ayant une teneur élevée en ions calcium et magnésium
     


  • Eau dystrophique

    Eau pauvre en substances nutritives et contenant une grande quantité de substances humiques.
     


  • Eau fossile

    Eau emprisonnée dans des roches sédimentaires au moment de leur formation.
     


  • Eau gravitaire ou eau libre ou eau de gravitation

    Eau qui s'infiltre dans le sol et y circule librement sous l'action de la gravité
     


  • Eau hygroscopique ou eau pelliculaire

    Eau absorbée par le sol aux dépens de l'humidité atmosphérique et formant une pellicule autour des particules solides du sol. Les végétaux ne peuvent l'absorber.
     


  • Eau interstitielle

    Eau emprisonnée dans les interstices des roches.
     


  • Eau juvénile

    Eau provenant des régions profondes de la Terre et non des précipitations ou de la condensation.
     


  • Eau libre

    1. En glaciologie marine, vaste étendue d'eau presque entièrement libre de glace (concentration inférieure à 1/10).
    2. En hydrologie, synonyme d'eau gravitaire.


  • Eau lourde ou. oxyde de deutérium

    Composé chimique de formule D2O incolore, inodore et insipide. L'eau lourde a une densité de 1,106, un point d'ébullition de 101,42 et un point de condensation de 3,82°C.
     


  • Eau magmatique

    Eau des grandes profondeurs amenée en surface par les roches magmatiques.
     


  • Eau minérale

    Le Codex Alimentarius de la FAO, qui sert de référence entre États, stipule que les eaux minérales naturelles sont celles qui sont directement extraites du sol, mises en bouteille à proximité de la source, de composition stable et ayant subi un traitement minimal. Sont donc exclues les eaux minéralisées ou gazéifiées artificiellement, les eaux médicinales ou aux effets médicamenteux ou les eaux simplement mises en bouteille.
     


  • Eau naturelle

    Eau dont les caractères n'ont pas été altérés par l'activité humaine.
     


  • Eau océanique

    Eau de mer dont les caractères ne sont plus influencés par la proximité des continents et dont la salinité se situe entre 30 et 40 %.
     


  • Eau pluviale acide (ou pluies acides)

    Eau pluviale de pH inférieur à 5


  • Eau potable

    Eau propre à la consommation, ne devant contenir aucun germe pathogène. L’eau prélevée directement dans le sol ne peut pas toujours être bue telle que. Elle doit être contrôlée et éventuellement purifiée avant d’être distribuée chez l’usager. Ses caractéristiques sont définies par une directive européenne, reprise en droit français.
     


  • Eau régénérée

    Quantité d'eau qui vient s'ajouter aux réserves naturelles grâce aux phénomènes géologiques de métamorphisme et de compression.


  • Eau salée ou eau saline

    Eau dans laquelle la teneur en sels dissous se situe entre 10 000 et 33 000 mg/l.
     


  • Eau souterraine

    Eau qui se trouve au-dessous de la surface du sol. Elle représente environ 30% des ressources en eau douce de la planète.
     


  • Eau stagnante

    Masse d'eau de surface au sein de laquelle il y a peu ou pas de courant et dans laquelle des changements de qualité défavorable peuvent survenir après une longue période de temps.


  • Eau thermale

    Eau de source ayant une température élevée.
     


  • Eau virtuelle

    L'eau virtuelle est celle que l'on économise en important des biens dont la production exige une grande quantité d'eau. Importer une tonne de viande de bœuf plutôt que de la produire chez soi équivaut à économiser 20 000 mètres cubes d'eau. (source: Courrier de l'Unesco, février 1999/02/23)
     


  • Eaux claires parasites

    Eaux drainées par les sols et pénétrant dans les réseaux d'assainissement, quand ils ne sont pas étanches.
     


  • Eaux courantes ou eaux lotiques

    Eaux des ruisseaux, des rivières et des fleuves.
     


  • Eaux d'égout

    Eaux résiduaires ménagères, autres que les eaux résiduaires fécales et urinaires secteur:
     


  • Eaux d'égout brutes

    Eaux d'égout qui n'ont encore jamais été traitées.
     


  • Eaux de baignade

    Eaux ou parties de celles-ci (zone d'un plan d'eau,...), douces, courantes ou stagnantes, ainsi que l'eau de mer, dans lesquelles la baignade est : - soit expressément autorisée par les autorités compétente dans la mesure où elles satisfont à des normes européennes, - soit n'est pas interdite et habituellement pratiquée par un nombre important de baigneurs. La surveillance sanitaire des eaux de baignade est réalisée par les DDASS.
     


  • Eaux de lessivage

    Eaux qui sont passées à travers des décharges ou d'autres matières perméables spécifiées.
     


  • Eaux de surface ou eaux superficielles

    Ensemble des eaux courantes ou stagnantes à la surface du globe terrestre.
     


  • Eaux intérieures (définition de la DCE)

    Toutes les eaux stagnantes et courantes à la surface du sol ainsi que toutes les eaux souterraines, et ceci en amont de la ligne de base servant pour la délimitation des eaux territoriales.


  • Eaux ménagères ou eaux domestiques ou eaux grises

    Ensemble des eaux de cuisine, de lessive, …
     


  • Eaux noires ou eaux usées sanitaires

    Eaux usées et excréments des cabinets d'aisance, à l'exclusion des eaux usées des baignoires, des douches, lavabos et des éviers.
     


  • Eaux résiduaires industrielles ou eaux résiduaires

    Eaux chargées de déchets et de résidus provenant des établissements industriels. secteur: traitement des eaux
     


  • Eaux rouges

    Phénomène que l'on peut observer dans les estuaires ou dans les eaux marines peu profondes et proches des côtes, provoqué par une prolifération massive ou par un rassemblement surabondant d'organismes le plus souvent unicellulaires. Leur densité est telle que leur pigmentation propre modifie la coloration de l'eau de mer.
     


  • Eaux territoriales

    Les eaux territoriales (largeur maximale : 12 milles marins soit 22,2 km à partir de la ligne de base) sont définies comme la zone de mer adjacente sur laquelle s'exerce la souveraineté de l’État côtier au-delà de son territoire et de ses eaux intérieures.
     


  • Eaux usées (ou eaux résiduaires)

    Eaux ayant été utilisées par l'homme. On distingue généralement les eaux usées d'origine domestique, industrielle ou agricole. Ces eaux sont rejetées dans le milieu naturel directement ou par l'intermédiaire de systèmes de collecte avec ou sans traitement.
     


  • Échelle à poissons

    Dispositif destiné à permettre le franchissement d'un ouvrage hydraulique par les poissons migrateurs*, principalement de l'aval vers l'amont ; on parle aussi de passe à poissons pour désigner un aménagement adapté à certaines espèces exigeantes ou à plusieurs types de comportement migratoire.
     


  • Éclusée

    Volume d'eau lâché à partir d'un ouvrage hydraulique (ouverture d'une porte d'écluse, turbinage d'eau stockée dans un barrage réservoir...) et se traduisant par des variations de débits brusques et artificielles.
     


  • Écologie

    Science qui étudie les relations des êtres vivants entre eux et avec leur milieu.
     


  • Écosystème

    Un écosystème est constitué par l'association dynamique de deux composantes en constante interaction : - un environnement physico-chimique, géologique, climatique ayant une dimension spatio-temporelle définie : le biotope, - un ensemble d'êtres vivants caractéristiques : la biocénose. L'écosystème est une unité fonctionnelle de base en écologie qui évolue en permanence de manière autonome au travers des flux d'énergie. L'écosystème aquatique est généralement décrit par les êtres vivants qui en font partie, la nature du lit, des berges, les caractéristiques du bassin versant, le régime hydraulique, la physicochimie de l'eau... et les interrelations qui lient ces différents éléments entre eux
     


  • Epandage d'effluents

    Un épandage d’effluents est une technique agricole qui consiste à les répandre sur le sol pour le fertiliser et utiliser sa capacité épuratoire.
     


  • Erosion

    L’érosion est une altération des sols par les agents atmosphériques, hydrologiques, ou par l'action de l'homme. Le travail du sol et la diminution du taux de matière organique sont des facteurs d’aggravation de l’érosion.
     


  • Etiage

    L’étiage est une période de l’année pendant laquelle le niveau d’eau des rivières, cours d’eau, est le plus bas.
     


  • Eutrophisation

    Enrichissement d'une eau en sels minéraux (nitrates et phosphates, notamment), entraînant des déséquilibres écologiques tels que la prolifération de la végétation aquatique ou l'appauvrissement du milieu en oxygène. Ce processus, naturel, ou artificiel (dans ce cas, on parle aussi de dystrophisation), peut concerner les lacs, les étangs, certaines rivières et les eaux littorales peu profondes.
     


  • Fer et manganèse

    Peuvent être d’origine naturelle dans les eaux souterraines. En excès, ils peuvent être responsables de phénomène de coloration (rouge pour le fer, noire pour le manganèse).
     


  • Fleuve

    Cours d’eau qui aboutit à la mer. En général, il donne son nom au cours d’eau le plus long entre sa source et la mer (ou l’estuaire). Les autres qui l’alimentent sont des affluents.
     


  • Fluoration

    Addition, dans un système de distribution d'eau de boisson, d'un composé contenant du fluor, afin de maintenir la concentration en ions fluorure entre des limites définies.
     


  • Fongicide

    Se dit d’une substance (souvent chimique) propre à détruire les champignons, en particulier les champignons microscopiques.
     


  • Fosse septique ou fosse toutes eaux

    Cet ouvrage permet l’épuration des eaux usées des habitations individuelles. Cette fosse parfaitement étanche, reçoit les eaux ménagères (cuisine, salle d’eau) et les eaux vannes (W.C.). Elle assure, par fermentation anaérobie (en l’absence d’oxygène), un début d’épuration qui va se poursuivre dans le sol par épandage souterrain constitué d’un réseau de drains. Voir assainissement autonome.
     


  • Frayère

    Lieu ou les poissons pondent leurs œufs pour se reproduire.
     


  • Fusion

    Transformation de la glace en eau.
     


  • Gaspillage

    Action de dépenser sans compter, de consommer sans discernement.
     


  • Géomorphologie

    Discipline qui étudie les formes de relief et leur mobilité, leur dynamique. Dans le cadre des hydrosystèmes, l'analyse porte sur la géométrie du lit des cours d'eau et les causes de ses transformations spatiales (de l'amont vers l'aval) ou temporelles en relation avec la modification des flux liquides et solides, la dynamique de la végétation riveraine, les interventions humaines. Il s'agit donc d'une science d'interface et de synthèse qui fait appel à des données naturalistes et expérimentales (hydraulique et hydrologie notamment) et à des données issues des sciences humaines (histoire, économie agricole...).
     


  • Gestion concertée

    Démarche visant à arrêter des décisions en associant les acteurs concernés, et notamment les utilisateurs, sur un problème de gestion de l'eau.
     


  • Gestion équilibrée

    Selon la loi sur l'eau de 1992, gestion visant à "assurer la préservation des écosystèmes aquatiques, des sites et des zones humides, la protection contre les pollutions et la restauration de la qualité des eaux (...), le développement et la protection de la ressource en eau, la valorisation de l'eau comme ressource économique et la répartition de cette ressource, et ce de façon à concilier et à satisfaire les différents usages, activités ou travaux liés à l'eau (...)".
     


  • Gestion intégrée

    La gestion d'un système hydrologique (cours d'eau, plan d'eau, etc.) peut être définie comme un ensemble d'actions, organisées au sein d'un processus de décision, menées dans le temps pour assurer un certain niveau de satisfaction des besoins en eau, compatible avec le maintien d'une certaine qualité du milieu. La gestion intégrée, appliquée au cours d'eau, correspond à un type de gestion parmi d'autres qui se caractérise notamment par une démarche participative ayant pour objectif de définir un équilibre entre les différentes fonctions du milieu et usages de l'eau, mais aussi par la recherche des actions à mettre en œuvre pour atteindre et maintenir cet équilibre. Les actions en question peuvent être de nature technique (mesures structurelles), institutionnelle (organisation d'acteurs), juridique (mesures réglementaires) et/ou financière.
     


  • Givre

    Formation blanchâtre par cristallisation de la vapeur d’eau sur une surface froide.
     


  • Glacier

    Accumulation de neige transformée en glace que l’on trouve le plus souvent soit en zone polaire soit en montagne.
     


  • Gradient hydraulique

    Différence de charge hydraulique entre deux points d’un aquifère par unité de distance, selon une direction donnée. Le gradient hydraulique est le moteur de l’écoulement des eaux souterraines. Celui s’effectue soit latéralement, des zones de recharge vers les zones de drainage, soit verticalement entre des niveaux aquifères superposés.
     


  • Gravière

    Excavation créée par l'exploitation de granulats dans la plaine alluviale d'un cours d'eau et plus ou moins alimentée en eau par la nappe alluviale. De même il pourra s'agir d'un ensemble d'excavation faisant partie d'une même exploitation. Au sens de la codification hydrographique, les gravières ne sont plus en exploitation 2 - plan d'eau d'origine artificielle créé par extraction de granulats et alimenté essentiellement par la nappe souterraine.
     


  • Halieutique

    qualifie toutes les activités relevant de la pêche sous toutes ses formes, professionnelle ou de loisirs, en eau douce ou marine.
     


  • Herbicide

    Se dit d’un produit (souvent chimique) qui détruit les mauvaises herbes.
     


  • Hétéroptrophe

    Les espèces hétérotrophes prélèvent dans le milieu extérieur des substances organiques dont elles ont besoin. C'est le cas pour les animaux, mais aussi pour certains végétaux supérieurs parasites (par exemple l'Orobanche). Antonyme : autotrophe.
     


  • Hydraulicité

    Rapport du débit mensuel (ou annuel) à sa moyenne inter-annuelle. Elle permet de positionner simplement une année par rapport à une année "normale".
     


  • Hydro-écorégion

    Zone homogène du point de vue de la géologie, du relief et du climat. C'est l'un des principaux critères utilisés dans la typologie et la délimitation des masses d’eau de surface. Le bassin Adour-Garonne peut être décomposée en 10 hydro-écorégions principales (21 pour la France métropolitaine)
     


  • Hydrobiologie

    Science qui étudie la vie des organismes aquatiques.
     


  • Hydrodynamique fluviale

    Science qui étudie le comportement physique du fluide constitué par l'eau et les matériaux qu'elle contient. Elle permet d'appréhender les processus d'évolution des cours d'eau : action du fluide sur les matériaux du lit, caractéristiques de l'écoulement, dissipation de l'énergie du cours d'eau par transport de ces matériaux.
     


  • Hydromorphie

    En pédologie, l’hydromorphie désigne un ensemble de processus résultant de l’action de l’eau envisagée comme facteur principal d’évolution des sols. Sont considérés comme hydromorphes les sols dont la genèse est dominée par un excès d’eau saturant la totalité des pores, de façon permanente ou temporaire sur la totalité ou la plus grande partie du profil.
     


  • Hydromorphologie

    Étude de la morphologie des cours d'eau, notamment l'évolution des profils en long et en travers, et du tracé planimétrique : capture, méandres, anastomoses etc... L’hydromorphologie vise à définir la forme des bassins hydrographiques, la densité et l’organisation du drainage.
     


  • Hydrosystème

    Ensemble des éléments d'eau courante, d'eau stagnante, semi-aquatiques, terrestres, tant superficiels que souterrains et leurs interactions. Ce concept s'applique surtout pour les cours d'eau d'une certaine importance susceptibles de développer une plaine alluviale comprenant une mosaïque d'éléments suffisamment grands pour assurer le développement de communautés vivantes différenciées.
     


  • Hygrophile (plante hygrophile)

    Se dit des êtres vivants, plus particulièrement des végétaux , qui ont besoin de beaucoup d'humidité pour se développer.
     


  • Iceberg

    Bloc de glace de très grande taille détaché des glaciers polaires, flottant à la surface de la mer. La portion émergée, c’est à dire hors de l’eau, représente en général seulement un cinquième environ du volume total de l’iceberg.
     


  • Indice biologique global normalisé (IBGN)

    Repose sur l’examen des peuplements d’invertébrés aquatiques peuplant le fond des rivières (larves d’insectes, mollusques, crustacés, vers, etc.). Une note de 0 à 20 est attribuée au niveau d'une station de mesure après étude de ce peuplement d'invertébrés. La valeur de cet indice dépend à la fois de la qualité du milieu physique (structure du fond, état des berges...) et de la qualité de l'eau.
     


  • Indice biologique macrophytique des rivières (IBMR)

    Il s’appuie sur l’examen de l'ensemble des végétaux aquatiques ou amphibies, ainsi que les colonies de cyanobactéries, de bactéries et de champignons visibles à l'œil nu. L'IBMR reflète le niveau de trophie des eaux, pour les formes réduites de l'azote minéral et pour les orthophosphates.
     


  • Indice diatomique (IBD)

    Il prend en compte la structure des peuplements de diatomées (algues brunes unicellulaires microscopiques fixées). Cet indice reflète la qualité générale de l’eau d’un cours d’eau, et plus particulièrement vis-à-vis des matières organiques et oxydables et des nutriments (azote et phosphore). Une note est donnée au niveau d'une station de mesure après étude des communautés de diatomées fixées (algue brune unicellulaire siliceuse).
     


  • Indice poisson

    Il permet d’évaluer la qualité écologique des cours d’eau du point de vue de leur peuplement piscicole. Le principe de cet indice est d’évaluer la différence entre la structure du peuplement de poissons échantillonné et celle d'un peuplement de référence attendu en l’absence de toute perturbation.
     


  • Infiltration

    Pénétration de l’eau de pluie dans le sol par percolation. Elle renouvelle les stocks d'eau souterraine (on parle de recharge) et entretient le débit de l'écoulement souterrain dans les formations hydrogéologiques perméables du sous-sol. Par comparaison avec l'écoulement de surface, l'écoulement souterrain peut être lent, différé et de longue durée (quelques heures à plusieurs milliers d'années).
     


  • Infiltration efficace

    Quantité d'eau infiltrée parvenant jusqu'à la nappe et contribuant à l'alimentation de celle-ci ; elle est parfois exprimée en pourcentage par rapport à la quantité d'eau reçue en surface pendant la durée de référence
     


  • Insecticide

    Se dit d’un produit (souvent chimique) utilisé pour détruire les insectes nuisibles.
     


  • Intrants

    En agriculture, on appelle « intrants » les différents produits apportés aux terres et aux cultures, qui ne proviennent ni de l’exploitation agricole, ni de sa proximité. Les intrants ne sont pas naturellement présents dans le sol, ils y sont rajoutés pour améliorer le rendement des cultures. L’acception est utilisée souvent de manière restreintes pour parler des fertilisants de synthèse, des produits phytosanitaires et de l’eau.
     


  • Irrigation

    Apport d’eau sur un terrain cultivé pour compenser l’insuffisance de précipitations et permettre le bon développement des plantes. Dans le monde, les 2/3 de l’eau sont utilisés pour l’irrigation des cultures.
     


  • Irrigation raisonnée

    Pratique qui consiste à faire un bon usage de l'eau d'irrigation avec des apports d'eau calculés pour assurer une production agricole optimale. Elle vise à éviter les gaspillages et le drainage de substances pouvant être polluante du fait des excès d'eau.
     


  • Jacinthe d’eau

    Plante aquatique, symbole de l’eutrophisation de l’eau
     


  • Jaillir

    Sortir en un jet subit et puissant
     


  • Jaugeage

    Détermination des caractéristiques de l’écoulement (vitesse ou débit) pour un cours d’eau ou une source.
     


  • Karst

    Formation géologique particulière, constituée de calcaires ou dolomies, dans laquelle l’eau, par dissolution, a creusé au fil du temps, un réseau parfois extrêmement complexe, de fissures, galeries, gouffres, grottes dans lesquels elle circule à des vitesses telles qu’on parle parfois de rivière souterraine. Cet aquifère en terrain calcaire dont le comportement est caractérisé par une hétérogénéité et un compartimentage du réservoir qui se traduisent par deux grands types de fonctions : - la fonction conductrice qui donne lieu à des écoulements rapides par les fissures élargies par dissolution. Ce phénomène permet de comprendre la grande vulnérabilité aux contaminations de ces aquifères et la vitesse de déplacement des pollutions, - la fonction « capacitive », assurée par les zones fissurées et micro-fissurées et par des vides de grande capacité, qui sont le siège de vitesses d'écoulement plus lentes et autorisent une capacité de stockage variable selon les karsts. Nota : sensu stricto, on devrait dire "aquifère karstique" et non karst qui est un terme géomorphologique qui décrit une région constituée par des roches carbonatées, compactes et solubles, dans lesquelles apparaissent des formes superficielles caractéristiques.
     


  • Karstique

    Formation géologique calcaire où l'érosion chimique prédomine. Un cours d’eau karstique est une voie d'eau naturelle à écoulement pérenne ou intermittent, superficiel ou souterrain traversant des terrains karstiques (constitués par des roches calcaires compactes et solubles) et pouvant subir des pertes ou bénéficier d'apports dus à des résurgences
     


  • Lac

    Plan d'eau d'origine naturelle pour lequel une durée de séjour relativement longue des eaux et une profondeur suffisante permettent de définir une zone pélagique (pleine eau) où s'établit à certaines époques de l'année, une stratification thermique stable. On peut distinguer les lacs de montagne qui sont alimentés par les torrents, les lacs de plaine et les lacs littoraux (Carcans, Lacanau…).
     


  • Lâcher d’eau ou lâchure de barrage

    Évacuation contrôlée d'une fraction d'eau du barrage (soutien d'étiage, sécurité, production d'énergie,...).
     


  • Lessivage

    Entraînement en profondeur par l'eau des sels solubles des colloïdes du sol. En particulier, les nitrates et certains produits phytosanitaires (ou leurs produits de dégradation) peuvent ainsi atteindre les nappes d'eau et en altérer la qualité, jusqu'à rendre l'eau impropre à la consommation.
     


  • Limite des eaux douces

    L'endroit du cours d'eau où, à marée basse et en période d'étiage, le degré de salinité augmente sensiblement par suite de la présence de l'eau de mer. (Définition Directive 2000/60/CE du 23/10/2000)
     


  • Lit mineur – Lit majeur

    Un cours d’eau possède un lit mineur et un lit majeur. Les berges droites et gauches marquent sensiblement les limites du lit mineur (espace fluvial, formé d'un chenal unique ou de chenaux multiples et de bancs de sables ou galets, recouverts par les eaux coulant à pleins bords avant débordement), tandis que le lit majeur correspond à l’espace situé au-delà des rives et que l’eau peut envahir en cas de crue majeure (espace situé entre le lit mineur et la limite de la plus grande crue historique répertoriée).
     


  • Littoral

    Pour certains, il correspond à la ceinture des terres émergées et des aires toujours submergées. Pour d'autres, le terme se restreint au trait de côte, à l'estran, ou au contraire s'étend à toutes les terres qui sont influencées par la présence de la mer.
     


  • Macrophyte

    Ensemble de végétaux aquatiques ou amphibiens visibles à l’œil nu ou vivant habituellement en colonies visibles à l’œil nu.
     


  • Maîtrise de l’eau

    Ensemble des techniques permettant de réguler les flux naturels d'eau (en excès ou insuffisance) et de mieux utiliser la ressource.
     


  • Manuel d'autosurveillance

    Le manuel d'autosurveillance est un document de référence imposé par la réglementation qui décrit toutes les actions liées à l'activité de surveillance en interne du système d'assainissement (transport, traitement des effluents et devenir des sous-produits d'épuration) d'une collectivité, en particulier : l'organisation, les méthodes d'analyses et d'exploitation, les organismes extérieurs à qui elle confie tout ou partie de la surveillance, la qualification des personnes associées à ce dispositif...
     


  • Marais

    Milieu humide de type intermédiaire, à la fois aquatique (de faible profondeur) et terrestre et caractérisé par des inondations saisonnières.
     


  • Mare

    Point d’eau dormante, le plus souvent autrefois créé par l’homme, par exemple pour faire boire les volailles ou le bétail. La mare peur être assimilée à un très petit étang.
     


  • Masse d’eau

    Portion de cours d'eau, canal, aquifère, plan d'eau ou zone côtière homogène. Il s'agit d'un découpage élémentaire des milieux aquatiques destinée à être l'unité d'évaluation de la DCE. Une masse de surface est une partie distincte et significative des eaux de surface, telles qu'un lac, un réservoir, une rivière, un fleuve ou un canal, une partie de rivière, de fleuve ou de canal, une eau de transition ou une portion d'eaux côtières. Pour les cours d'eau la délimitation des masses d'eau est basée principalement sur la taille du cours d'eau et la notion d'hydro-écorégion. Les masses d'eau sont regroupées en types homogènes qui servent de base à la définition de la notion de bon état. Une masse d'eau souterraine est un volume distinct d'eau souterraine à l'intérieur d'un ou de plusieurs aquifères.
     


  • Masse d’eau fortement modifiée

    Masse d’eau de surface ayant subi certaines altérations physiques dues à l’activité humaine et de ce fait fondamentalement modifiée quant à son caractère. Du fait de ces modifications la masse d’eau ne peut atteindre le bon état. Si les activités ne peuvent être remises en cause pour des raisons techniques ou économiques, la masse d’eau concernée peut être désignée comme fortement modifiée et les objectifs à atteindre sont alors ajustés : elle doit atteindre un bon potentiel écologique. L’objectif de bon état chimique reste valable, une masse d’eau ne peut être désignée comme fortement modifiée en raison de rejets polluants.
     


  • Matières azotées

    Pour les rivières, les matières azotées contribuent à la prolifération des végétaux et peuvent être toxiques pour les poissons (nitrites et ammoniac). Elles traduisent essentiellement l’impact des rejets de stations d’épuration domestiques ou des industries agroalimentaires et chimiques. Pour les eaux souterraines, la présence d’ammonium peut être liée à la réduction des nitrates mais en dehors de cette origine naturelle, il est d’origine agricole anthropique. Matière inhibitrice : désigne l'ensemble des polluants des eaux - minéraux et organiques - ayant une toxicité suffisante pour inhiber le développement et/ou l'activité des organismes aquatiques L'unité de mesure est l'équitox (eq) et le kiloéquitox (keq ou ket).
     


  • Matières en suspension (MES)

    Particules solides, minérales ou organiques, en suspension dans l'eau. L’eau apparaît trouble et colorée.
     


  • Matières organiques ou oxydables (MO)

    Désigne l’ensemble des matières organiques carbonées et azotées (substances d’origine biologique). Elles constituent l’essentiel de la partie biodégradable de la pollution organique rejetée. Pour les éliminer, les bactéries présentes dans le milieu utilisent l’oxygène dissous dans l’eau. Des déversements importants de matière organique peuvent entraîner des déficits notables en oxygène dissous, perturbant ainsi l’équilibre biologique de la rivière.
     


  • Méandre

    Courbe tracée dans le paysage par le lit d’un cours d’eau ; trajectoire sinueuse.
     


  • Mesures agri-environnementales

    Elles visent une meilleure prise en compte de l'environnement (protection des eaux, ...) dans les pratiques agricoles (limitation de l'utilisation des engrais et des pesticides, réduction des impacts des élevages, restauration des espaces naturels, …).
     


  • Métaux

    Naturellement présents dans le milieu sont aussi utilisés dans une large gamme d’activités industrielles.
     


  • Métox

    Paramètres établis par les agences de l'eau, afin de percevoir les redevances de pollution. Le METOX est calculé par la somme pondérée (exprimée en g/l) de huit métaux et métalloïdes, affectés des coefficients de pondération liés aux différences de toxicité des éléments : mercure 50, arsenic 10, plomb 10, cadmium 10, nickel 5, cuivre 5, chrome 1, zinc 1.
     


  • Microcentrale (hydroélectrique)

    Installation hydroélectrique transformant l'énergie hydraulique en énergie électrique dont la puissance varie de quelques kW à 4.500 kW (seuil de la concession avec décret en Conseil d’État). Le terme "micro" utilisé dans le langage courant ne permet pas de rendre compte de l'importance de l'unité de production (volume turbiné, hauteur de chute).
     


  • Microorganismes

    Organismes de taille microscopique (bactéries et champignons essentiellement) qui sont impliqués dans les processus de décomposition et de biodégradation.
     


  • Micropolluant

    Produit actif minéral ou organique susceptible d'avoir une action toxique à des concentrations infimes (de l'ordre du µg/l ou moins).
     


  • Milieu

    Terme général peu précis scientifiquement, utilisé pour désigner un ensemble présentant des conditions de vie particulières : milieu aquatique, milieu fluvial, milieu estuarien, milieu lacustre, milieu terrestre (forestier, montagnard,...),...
     


  • Milieu lentique

    ou écosystème lentique, qualifie l'ensemble des eaux douces à circulations lentes ou nulles (étangs, lacs, mares, fossés, rizières, ...) et s'oppose à un milieu lotique caractérisé, lui, par une circulation rapide de l'eau
     


  • Milieux annexes

    Voir "annexes fluviales".
     


  • Milieux aquatiques

    Voir écosystème et milieu
     


  • Minéralisation

    Dégradation physique ou chimique d'une substance qui conduit à sa simplification en substances minérales (H2O, CO2, CH4).
     


  • Montaison

    Action de remonter un cours d’eau pour un poisson migrateur afin de rejoindre son lieu de reproduction ou de croissance.
     


  • Morphodynamique

    Étude des rapports entre :
    - les forces,
    - les mouvements,
    - les formes.


  • Morphogène

    Se dit d'une crue à l'origine d'une évolution géomorphologique notable de la rivière, ses caractéristiques physiques (débit, vitesse, etc.) expliquant des phénomènes importants de reprise d'érosion. Les crues morphogènes sont généralement les crues de "plein bord" avant débordement (fréquence moyenne : 2 ans).
     


  • Nappe alluviale

    Volume d’eau souterraine contenu dans les terrains alluviaux (terrains composés de sédiments transportés puis déposés par des cours d’eau, tels que les sables, graviers, cailloux et de l’argile en proportion variable), en général libre et souvent en relation avec un cours d’eau.


  • Nappe captive (ou nappe profonde)

    Quand une nappe se situe entre deux couches de terrains imperméables, elle est dite « captive ». Isolé de la surface du sol par une formation géologique imperméable, le volume d’eau souterraine est à une pression supérieure à la pression atmosphérique (le niveau de l’eau dans un forage est plus haut que la limite supérieure de l’aquifère).
     


  • Nappe d’accompagnement

    Nappe d'eau souterraine en connexion hydraulique avec le cours d'eau. Cette définition est actuellement insatisfaisante dans un certain nombre de cas, et elle devra être remplacée par une méthode de définition des cas où doit être évoquée la notion de nappe d'accompagnement (source : Direction de l'Eau du ministère chargé de l'environnement).
     


  • Nappe libre

    Une nappe libre est une nappe d’eau souterraine dont la surface est à la pression atmosphérique. Un aquifère libre comporte une surface libre au-dessus de laquelle se trouve une zone saturée : le niveau de l’eau dans un puits ou un forage est en dessous de la limite de l’aquifère. ces nappes sont souvent appelées communément nappes phréatiques, terme qui désigne les nappes peu profondes atteintes par les puits, qui ne sont pas nécessairement libres.
     


  • Nappe phréatique

    Première nappe rencontrée lors du creusement d'un puits. Nappe généralement libre, c'est-à-dire dont la surface est à la pression atmosphérique. Elle peut également être en charge (sous pression) si les terrains de couverture sont peu perméables. Elle circule, lorsqu'elle est libre, dans un aquifère comportant une zone non saturée proche du niveau du sol.
     


  • Névé

    Masse de neige durcie qui peut alimenter un glacier.
     


  • Nitrates

    Ils jouent un rôle important comme engrais, car ils constituent le principal aliment azoté des plantes, dont ils favorisent la croissance. Toutes les eaux naturelles contiennent normalement des nitrates à des doses variant selon les saisons (de l’ordre de quelques milligrammes par litre). Dans de nombreuses eaux souterraines et de surface, on observe aujourd’hui une augmentation de la concentration en nitrates d'origine diffuse (entraînement des nitrates provenant des engrais minéraux ou organiques non utilisés par les plantes) ou ponctuelle (rejets d'eaux usées domestiques, agricoles ou industrielles). L’enrichissement progressif des eaux en nitrates peut conduire à compromettre leur utilisation pour la production d’eau potable et conduit, dans certains cas, à des développements importants d’algues. Ce phénomène d’eutrophisation est accentué par la présence de phosphore.
     


  • Nitrification

    Première phase de l'élimination biologique de l'azote, réalisée notamment dans les stations d'épuration. La nitrification est le traitement d'une eau usée qui vise la transformation de l'ammonium (NH4+) en nitrate (NO3-).
     


  • Niveau piézomètrique

    Niveau atteint par l'eau dans un tube atteignant la nappe. Il peut être reporté sur une carte piézométrique.
     


  • NK

    Azote Kjeldhal (azote organique, ammoniaque et nitrites ; ne comprend pas les nitrates).
     


  • Nutriment

    Élément servant de nourriture à un organisme vivant, directement assimilable sans modification physico-chimique. Les nitrates sont la forme essentielle de l’alimentation azotée des plantes....).
     


  • Objectif de qualité

    Seuil de qualité globale minimale de l'eau, fixé pour un tronçon de cours d'eau à une échéance déterminée destiné à préserver la vie piscicole et les usages de l'eau. Les objectifs permettent de fonder les prescriptions techniques sur les rejets de toutes natures, fixées par le préfet, afin que le cours d'eau puisse remplir la ou les fonctions jugées prioritaires (eau captée pour la consommation humaine, baignade, vie piscicole, équilibre biologique,...). Se traduit aujourd'hui par une liste de valeurs à ne pas dépasser pour un certain nombre de paramètres.
     


  • Oligotrophie

    Pauvreté du milieu en substances nutritives entraînant une diminution de la production végétale et animale.
     


  • Ozonisation

    Addition d'ozone à une eau en vue d'une désinfection, d'une oxydation des matières organiques ou d'une élimination de goût et d'odeur désagréables.
     


  • Paramètre

    Grandeur mesurable permettant d’évaluer un phénomène.
     


  • Paramètres physico-chimiques

    Élément mesuré pour analyser la qualité des eaux (nitrates, ammonium, phosphore, …).
     


  • Passe à canoë

    Dispositif construit sur les ouvrages transversaux en rivière (seuils, petits barrages) et destiné à permettre le passage des canoës sans discontinuité entre l'amont et l'aval de l'ouvrage (glissière à canoë).
     


  • Passe à poisson

    Dispositif implanté sur un obstacle naturel ou artificiel (barrage) qui permet aux poissons migrateurs de franchir ces obstacles pour accéder à leurs zones de reproduction ou de développement. On distingue des dispositifs de montaison et de dévalaison. D'autres équipements de franchissement parfois assimilés à des passes à poissons sont par exemple des ascenseurs à poisson (comme celui de la centrale de Golfech, dans le Tarn-et-Garonne), des écluses particulières, et des échelles à poissons.
     


  • Patrimoine

    (Au sens d’eau patrimoniale). Terme employé dans l’article 1 de la loi sur l’eau pour insister sur la nécessité de préserver la richesse, le capital ressource existant, pour les générations futures.
     


  • PDM

    Le PDM regroupe des actions à la fois techniques, financières, réglementaires ou organisationnelles à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs du SDAGE. Il évalue le coût de ces actions.
     


  • Pénurie d’eau

    Disponibilité en eau insuffisante qui compromet la vie humaine et le développement économique. Il y a pénurie en dessous de 1000 m3/hab./an.
     


  • Périmètre de protection des captages d’eau potable

    Limite de l’espace réservé réglementairement autour des captages utilisés pour l’alimentation en eau potable, après avis d’un expert hydrogéologue agréé, par un arrêté de déclaration d’utilité publique. Les activités artisanales, agricoles et industrielles, les constructions y sont interdites ou réglementées afin de préserver les ressources en eau, en évitant des pollutions chroniques ou accidentelles. On distingue 3 périmètres de protection : - le périmètre de protection immédiate où les contraintes sont fortes (possibilité d’interdiction d’activités), - le périmètre de protection rapprochée où les activités sont restreintes, - le périmètre de protection éloignée pour garantir la pérennité de la ressource en eau. Perméabilité : grandeur qui caractérise la facilité avec laquelle l’eau circule dans un terrain sous l’effet d’un gradient hydraulique. Le coefficient de perméabilité, noté K, représente une vitesse (en m/s).
     


  • Permaculture

    La permaculture est une forme d’agriculture qui s’inspire de la nature pour développer des systèmes agricoles basés sur la diversité des cultures, leur complémentarité et leur productivité naturelle.
     


  • Pesticides

    Ce terme regroupe les herbicides, les insecticides, fongicides... Ce sont des substances chimiques utilisées pour la protection des cultures contre les maladies, les insectes ravageurs ou les "mauvaises herbes".
     


  • Peuplement benthique

    Ensemble d'organismes vivant sur les fonds marins et rassemblés dans un même milieu biogéographique.
     


  • Phosphore

    Directement assimilable par les végétaux aquatiques provient essentiellement des rejets domestiques. Des apports trop importants provoquent des développements excessifs d’algues phytoplanctoniques ou filamenteuses dans les cours d’eau (phénomène d’eutrophisation).
     


  • Phytoplancton

    Ensemble des organismes végétaux microscopiques qui vivent en suspension dans l’eau (algues…).
     


  • Phytosanitaire

    Relatif au soin à donner aux végétaux ; les produits phytosanitaires, utilisés notamment en agriculture, sont destinés à la protection ou à l’amélioration de la production agricole.
     


  • Phytotoxicité

    Dégât physiologique que provoque une substance phytosanitaire sur la plante cultivée qu'elle est sensée protéger.
     


  • Piézométrique (niveau piézométrique)

    Niveau d'eau relevé dans un forage. Il caractérise la pression de la nappe en un point donné. La mesure est ramenée au niveau 0 de la mer. C'est le niveau libre de l'eau observé dans un puits ou forage rapporté à un niveau de référence
     


  • Plan de gestion des étiages (PGE)

    Le PGE est un protocole d’accord entre différents partenaires (Etat, agriculteurs, Agence de l’Eau, EDF,…) dans le domaine de la gestion quantitative de la ressource en période d’étiage. Il vise à retrouver une situation d’équilibre entre les usages de l’eau et le milieu naturel, traduite par le respect des débits d’objectif d’étiage
     


  • Pluies efficaces

    Les pluies (ou précipitations) efficaces, exprimées en mm, sont égales à la différence entre les précipitations et l'évapotranspiration réelle. Les précipitations efficaces peuvent être calculées directement à partir des paramètres climatiques et de la réserve facilement utilisable (RFU). L'eau des précipitations efficaces est répartie, à la surface du sol, en deux fractions : le ruissellement et l'infiltration.
     


  • Pluvio-nival

    Régime d’un cours d’eau caractérisé par la prédominance des pluies avec une influence marquée par la font des neiges.
     


  • Point nodal

    Point clé pour la gestion des eaux, en général à l’aval des unités de référence hydrographiques pour les SAGE et/ou à l’intérieur de ces unités dont les contours peuvent être déterminés par le SDAGE. A ces points peuvent être définies en fonction des objectifs généraux retenus pour l’unité, des valeurs repères de débit et de qualité. Leur localisation s’appuie sur des critères de cohérence hydrographique, écosystémique, hydrogéologique et socioéconomique.
     


  • Poissons migrateurs

    Poissons qui se déplacent périodiquement entre leur zone de reproduction et leurs zones de développement (lieu de vie des juvéniles et des adultes). Certaines espèces vivent alternativement en eau douce et en eau de mer (poissons amphihalins) ; on les appelle "grands migrateurs".


  • Polder

    Espace gagné sur la mer par endiguement et drainage.
     


  • Pollution

    Dégradation d’un milieu naturel par des déchets, des substances chimiques, une élévation de température… Cette dégradation entraîne des dommages, des déséquilibres ou des effets nocifs et porte atteinte au bien-être des organismes vivants.
     


  • Pollution accidentelle

    Pollution caractérisée par l'imprévisibilité sur le moment de l'accident, le lieu de l'accident, le type de polluant, la quantité déversée, les circonstances de l'accident, les conséquences de l'accident. Cette forme de pollution se distingue des pollutions chroniques.
     


  • Pollution bactériologique

    Impact négatif d'un rejet contenant des germes bactériens d'origine intestinale.
     


  • Pollution brute

    Somme de la pollution domestique et de la pollution des industries raccordées au réseau communal d’assainissement. Il s’agit de la pollution en période de pointe, par temps sec.
     


  • Pollution diffuse

    Pollution des eaux due non pas à des rejets ponctuels et identifiables, mais à des rejets issus de toute la surface d'un territoire et transmis aux milieux aquatiques de façon indirecte, par ou à travers le sol, sous l'influence de la force d'entraînement des eaux en provenance des précipitations ou des irrigations. Les pratiques agricoles sur la surface cultivée peuvent être à l'origine de pollutions diffuses par entraînement de produits polluants dans les eaux qui percolent ou ruissellent.
     


  • Pollution dispersée

    Ensemble des pollutions provenant de plusieurs ou de nombreux sites ponctuels. Elle est d'autant plus préjudiciable
     


  • Pollution domestique

    Impact négatif d'un rejet contenant des matières polluantes d'origine domestique (activité des ménages).
     


  • Pollution éliminée

    C’est la différence entre la pollution traitée et la pollution résiduelle à la sortie des stations d’épuration.
     


  • Pollution nette (ou rejetée)

    C’est la différence entre la pollution produite et la pollution éliminée.
     


  • Pollution toxique

    Pollution par des substances à risque toxique qui peuvent, en fonction de leur teneur, affecter gravement et durablement les organismes vivants. Ils peuvent conduire à une mort différée voire immédiate, à des troubles de reproduction, ou à un dérèglement significatif des fonctions biologiques (troubles de reproduction,...). Les principaux toxiques rencontrés dans l'environnement lors des pollutions chroniques ou aiguës sont généralement des métaux lourds (plomb, mercure, cadmium, zinc,...), des halogènes (chlore, brome, fluor, iode), des molécules organiques complexes d'origine synthétique (pesticides,...) ou naturelle (hydrocarbures).
     


  • Précipitations

    Formes variées sous lesquelles l’eau, à l’état solide ou à l’état liquide, contenue dans l’atmosphère, se dépose à la surface de la Terre (pluie, brouillard, neige, grêle, givre, rosée).
     


  • Préfet coordonnateur de bassin

    Préfet de la région dans laquelle le comité de bassin a son siège. Pour Adour-Garonne, c’est celui de la région Midi-Pyrénées. C’est l’autorité administrative prévue aux articles L. 212-2, L. 212-2-1, L. 212-2-2 et L. 212-2-3 du code de l’environnement. Il anime et coordonne l’action des préfets des départements et des régions appartenant au bassin ; il préside la commission administrative de bassin. Il est assisté dans ces rôles par le délégué de bassin.
     


  • Prélèvement en eau

    Volumes d'eau consommés officiellement comptabilisés.
     


  • Produits phytosanitaires

    Produits destinés à l’entretien et la protection des végétaux cultivés ou à l’élimination des végétaux indésirables. Les produits phytosanitaires regroupent : - les insecticides (qui tuent les insectes), - les fongicides (qui éliminent les champignons), - les herbicides (qui désherbent), - les nématicides (qui tuent les nématodes comme les vers), - les rodenticides (utilisés pour se débarrasser des différents rongeurs tels que rats, souris, mulots, lérots, ...)


  • Puits artésien

    Un puits artésien est obtenu en perforant une couche de terre imperméable pour accéder à une nappe d'eau sous pression. Il est alimenté par l'eau qui circule dans les failles du roc ou par l'eau présente dans le gravier ou du sable sous une couche d'argile. Il est habituellement fiable et stable toute l'année pour ce qui est de la quantité d'eau. Il est moins vulnérable aux contaminations bactériennes que le puits de surface ou la prise d'eau dans une source.


  • Puits de surface

    Alimenté par l'eau qui circule à la surface du sol; il s'alimente directement de la nappe phréatique. Sa profondeur habituelle ne dépasse pas 5 à 8 mètres. Par extension, on appelle parfois «puits de surface» un réservoir ou un ouvrage de captage qui permet de recueillir l'eau d'une source ou d'un petit cours d'eau. De nombreux facteurs, tels que les types de sols en présence, le relief du terrain et surtout la façon dont le puits est construit, affectent la quantité et la qualité d'eau de ce type de puits. Quantité et qualité peuvent varier considérablement d'un endroit à l'autre.
     


  • Qualité des eaux

    Voir objectif de qualité, assainissement, pollution, pollution accidentelle.


  • Qualité microbiologique

    État de l'eau caractérisé par un niveau de présence de microorganismes (virus, bactéries, protozoaires,...) pouvant induire un risque sanitaire plus ou moins grand.


  • Rabattement de nappe

    Abaissement en un point du niveau piézométrique sous l'effet d'un prélèvement d'eau dans la nappe, de l'abaissement d'une ligne d'eau d'un cours d'eau en relation avec la nappe ou sous l'effet de travaux de terrassement...
     


  • Recalibrage

    Intervention consistant à reprendre en totalité le lit et les berges d’un cours d'eau dans l'objectif prioritaire d'augmenter la capacité hydraulique du tronçon. Cela implique l'accélération des flux et donc l'augmentation des risques de crues en aval. Il s'agit d'une intervention lourde modifiant profondément le profil en travers et le plus souvent le profil en long de la rivière, aboutissant à un milieu totalement modifié : suppression de la végétation des berges, destruction de l'habitat piscicole, etc.
     


  • Récurrence (ou fréquence)

    Pour un débit d'étiage inférieur ou égal à une valeur donnée « a », la récurrence est le rapport entre le nombre total d'observations d'une série de débits (généralement mensuels) et le nombre de fois dans cette série où le débit reste en dessous de cette valeur.
     


  • Régime hydraulique

    Ensemble des variations de l'état et des caractéristiques d'une formation aquatique qui se répètent régulièrement dans le temps et dans l'espace et passent par des variations cycliques, par exemple saisonnières.
     


  • Règlement d’eau

    Règlement qui régit les modalités d'exploitation des barrages ou des installations hydrauliques en général. A partir de 1995, approuvé par arrêté préfectoral, il est établi à l'issue d'une enquête publique. Il mentionne les règles de gestion des ouvrages (débit minimal, débit réservé, lâchure,...). Pour les ouvrages de soutien d'étiage (en situation normale et en situation de crise), il doit permettre de préciser comment la ressource en eau sera partagée entre les prélèvements et le débit maintenu dans les cours d'eau.
     


  • Rejets

    Action de jeter, déverser ou laisser s’écouler dans les eaux superficielles, souterraines ou les eaux de mer une ou des substances quelconques. Ces rejets peuvent être d’origine industrielle, domestique, agricole. Ils peuvent être ponctuels ou diffus.
     


  • Relation rivière/nappe

    Échange d'eau dans un sens ou dans l'autre entre une nappe et un cours d'eau. Suivant le niveau de la ligne d'eau, et les saisons, la nappe alimente le cours d'eau ou est alimentée par celui-ci notamment lors des inondations. Dans le cas de karst, ces relations sont importantes et localisées.
     


  • Renaturation d’un milieu

    Intervention visant à réhabiliter un milieu plus ou moins artificialisé vers un état proche de son état naturel d'origine. La renaturation se fixe comme objectif, en tentant de réhabiliter notamment toutes les caractéristiques physiques du milieu, de retrouver toutes les potentialités initiales du milieu en terme de diversité biologique, de capacité d’autoépuration, etc.
     


  • Réseau d’assainissement ou réseau de collecte

    Ensemble des ouvrages construits par l’homme pour recueillir les eaux usées à l’intérieur d’une agglomération. La majeure partie de ces ouvrages sont des canalisations souterraines. Le réseau d’assainissement est un des éléments constituant du système d’assainissement qui est complété par la station d’épuration des eaux usées. On parle aussi de réseau d’égout. Réseau d'assainissement séparatif : les eaux usées domestiques et les eaux de pluie sont collectées et transportées par deux réseaux distincts. On parle de "pluvial" pour le réseau spécifique aux eaux de pluie. Réseau d'assainissement unitaire : collecte et transporte les eaux usées domestiques et les eaux de pluie.
     


  • Réseau hydrographique

    Ensemble des milieux aquatiques (lacs, rivières, eaux souterraines, zones humides, etc.) présents sur un territoire donné, le terme de réseau évoquant explicitement les liens physiques et fonctionnels entre ces milieux.
     


  • Réseau piézomètrique

    Ensemble de puits d'observation ou de piézomètres, répartis méthodiquement, dans lesquels des mesures périodiques sont réalisées avec une fréquence appropriée, pour connaître les variations de charge hydraulique d'une nappe (ex : la profondeur de la nappe pour une nappe libre).
     


  • Réseau pluvial

    Ensemble des ouvrages construits par l’homme pour recueillir les eaux de pluie à l’intérieur d’une agglomération. Il peut être complété par des réservoirs d’orage, des décanteurs, pour éviter les pollutions déposées sur les sols imperméabilisés.
     


  • Restauration de cours d’eau

    Intervention visant à retrouver un état de référence initial généralement lié à des objectifs d'usage particuliers (restauration d'un paysage, d'une capacité d'écoulement "vieux fonds - vieux bords" etc.). La restauration est souvent motivée par l'absence prolongée d'entretien d'un milieu dont le fonctionnement est donc "altéré" au regard de l'état antérieur régulièrement entretenu pour tel ou tel objectif d'usage (cas classique des rivières aménagées au fil de l'eau par divers seuils ou moulins progressivement abandonnés).
     


  • Résurgence

    Réapparition à l’air libre sous forme de source, d’eaux infiltrées dans un massif calcaire.
     


  • Retenue collinaire

    Retenue artificielle d’eau, en fond de terrains vallonnés, alimentée naturellement en période de pluies par ruissellement des eaux.
     


  • Ripisylve

    Formations végétales qui se développent sur les bords des cours d'eau ou des plans d'eau situés dans la zone frontière entre l'eau et la terre (écotones) ; elles sont constituées de peuplements particuliers du fait de la présence d'eau pendant des périodes plus ou moins longues (saules, aulnes, frênes en bordure, érables et ormes plus en hauteur, chênes pédonculés, charmes sur le haut des berges).
     


  • Risque sanitaire

    Danger ou inconvénient (immédiat ou à long terme) plus ou moins probable auquel la santé publique est exposée. L'identification et l'analyse des risques liée à un phénomène (inondation, contamination,...) permet généralement de prévoir son impact sur la santé publique
     


  • Rive droite – rive gauche

    Les rives droite et gauche d’un cours d’eau se définissent par rapport au sens du courant. Un cours d’eau possède ainsi une rive droite et une rive gauche. Proches du cours d’eau, les rives peuvent intégrer des zones humides : anciens bras de rivières, marais…
     


  • Rivière

    Cours d’eau de faible ou moyenne importance qui se jette dans un autre cours d’eau.
     


  • Rosée

    Vapeur d’eau qui se dépose, le matin ou le soir, en gouttelettes très fines sur les végétaux et d’autres corps à l’air libre.
     


  • Ruissellement

    Circulation de l’eau à la surface du sol.
     


  • SAGE

    Document d'orientation de la politique de l'eau au niveau local. Le SAGE est établi par une commission locale de l'eau (CLE). Il se traduit par un arrêté préfectoral qui identifie les mesures de protection des milieux aquatiques, fixe des objectifs de qualité à atteindre, définit des règles de partage des ressources en eau, détermine les actions à engager pour lutter contre les crues... Le SAGE doit être compatible avec le SDAGE.
     


  • Saligues

    Les saligues de l’Adour constituent une partie de son lit majeur. Leurs galets de granulométrie variable sans cesse mis en mouvement leur permet d’abriter une végétation qui se caractérise par la diversité et l’instabilité des milieux. Les divagations de la rivière entraînent une rajeunissement régulier des milieux allant d’herbiers immergés jusqu’aux chênaies, en passant par divers stades pionniers, herbacés et arbustifs. Les saligues permettent un étalement des crues qui contribue à leur écrêtement. En période d’étiage, elles constituent un excellent réservoir avec pouvoir dénitrifiant. La diversité des milieux et leur accès difficile sont les garants d’une richesse biologique importante, autant pour l’avifaune (migrateurs, hivernage, mais également sédentaires) que pour la faune terrestre (loutres, ragondins, putois, visons).
     


  • Salinisation

    Enrichissement excessif en sels solubles d'un sol ou d'une nappe aquifère, compromettant leur utilisation.
     


  • Salmonelles

    Groupe de bactéries aérobies et éventuellement anaérobies, Gram négatives, non sporulées, pouvant provoquer des infections intestinales chez l'homme et les animaux. Les salmonelles sont excrétées dans les fèces des malades et des porteurs sains chez l'homme et les animaux, et peuvent donc se retrouver dans les eaux d'égouts et les déchets de ferme. Elles sont une cause courante d'intoxication chez l'homme.
     


  • Schéma d'assainissement

    Ensemble des plans et textes qui décrivent l'organisation physique des équipements d'assainissement d'une collectivité (réseaux d’assainissement et station d’épuration). Cet outil d'aide à la décision permet aux élus d'établir le programme global, cohérent et pluriannuel des équipements à réaliser et d'évaluer leur incidence sur le prix de l'eau.
     


  • Schéma départemental à vocation piscicole (SDVP)

    Document départemental d'orientation de l'action publique en matière de gestion et de préservation des milieux aquatiques et de la faune piscicole. Il est approuvé par arrêté préfectoral après avis du conseil général. Il dresse le bilan de l'état des cours d'eau et définit les objectifs et les actions prioritaires.
     


  • SDAGE

    Le SDAGE est un plan d’actions qui répond à l’obligation de résultat de la Directive cadre européenne sur l’eau pour atteindre le bon état des cours d’eau, lacs, nappes souterraines, estuaires et du littoral en 3 cycles de gestion de 6 ans : 2010-2015, 2016-2021, 2022-2027.
     


  • Sécurité d’alimentation en eau potable

    Ensemble des mesures internes à une unité de distribution visant à alimenter les usagers dans des situations critiques ou de crise (pollution accidentelle de la ressource,...) : interconnexions de réseaux, recours à des ressources d'eau différentes, ... Ces solutions de secours à mettre en œuvre doivent être énumérées dans le plan de secours spécialisé élaboré par l'administration départementale. Par extension, il s'agit d'être capable d'assurer l'approvisionnement en eau potable des populations dans toutes les circonstances. Circulaire du ministère de l'Intérieur du 27/09/88 complétant la circulaire du 18/02/85 sur l'alimentation de secours en eau potable.
     


  • Sédiments

    Particules solides, organiques ou minérales et de dimension variée, qui se déposent au fond des cours d'eau, d’un lac ou d’un estuaire dont le courant est faible. Ils abritent une faune diversifiée, riche et variée, qui peut être utilisée pour évaluer l’état du milieu aquatique. Par ailleurs, ils ont la faculté de stocker ou de garder la trace de certaines pollutions, notamment les métaux et les micropolluants organiques. A ce titre, ils en sont souvent les révélateurs.
     


  • SIGES (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines).

    Portail Internet permettant la diffusion, la publication et la valorisation de l’information publique dans le domaine des eaux souterraines pour une région administrative ou selon un découpage géographique lié aux bassins (http://sigesaqi.brgm.fr/)
     


  • Solidification

    Transformation de l’eau en glace.
     


  • Source

    Eau qui sort de terre ; issue naturelle ou artificielle par laquelle une eau souterraine se déverse à la surface du sol.
     


  • Soutien d’étiage

    Action d'augmenter le débit d'un cours d'eau en période d'étiage à partir d'un ouvrage hydraulique (barrage réservoir ou transfert par gravité ou par pompage...).
     


  • Station d’épuration

    Une station d'épuration est une usine de dépollution des eaux usées (essentiellement eaux ménagères, eaux sanitaires, eaux pluviales, eaux résiduaires industrielles) généralement installée à l’extrémité d’un réseau de collecte (ou réseau d’assainissement), sur l’émissaire principal, juste en amont de la sortie des eaux vers le milieu naturel. Elle rassemble une succession de dispositifs, empruntés tour à tour par les eaux usées. Chaque dispositif est conçu pour extraire au fur et à mesure les différents polluants contenus dans les eaux. La succession des dispositifs est calculée en fonction de la nature des eaux usées recueillies sur le réseau et des types de pollutions à traiter. Les eaux épurées retournent ensuite dans le milieu naturel.


  • Streptocoques fécaux

    Diverses espèces aérobies et facultativement anaérobies de streptocoques qui possèdent toutes l'antigène du groupe D de Lancefield, hôtes habituels du gros intestin de l'homme et/ou des animaux. Leur présence dans l'eau, même en l'absence d'Eschérichia coli, indique une pollution fécale.
     


  • Sublimation

    Transformation de la glace en vapeur d’eau.
     


  • Syndicat de rivière

    Syndicat regroupant les collectivités territoriales (communes, départements) compétentes géographiquement sur une vallée ou une partie importante de celle-ci, dont l'objet est de mener toutes actions concernant la gestion de la rivière et de ses affluents (assainissement, restauration des milieux, travaux d'entretien, animation de la politique locale sur ce thème, etc.).
     


  • Système aquifère

    Ensemble de terrains aquifères constituant une unité hydrogéologique. Ses caractères hydrodynamiques lui confèrent une quasi-indépendance hydraulique (non-propagation d'effets en dehors de ses limites). Il constitue donc à ce titre une entité pour la gestion de l'eau souterraine qu'il renferme.
     


  • Système d’assainissement

    Ensemble des équipements de collecte et de traitement des eaux usées et pluviales. On entend ici par eaux usées celles qui sont issues des réseaux des collectivités auxquels peuvent être raccordées des industries ou des installations agricoles. Décret 94-469 du 03/06/94


  • Taux d’imperméabilisation

    Rapport des surfaces imperméables sur la surface totale de la parcelle.


  • Technique douce de restauration

    Technique qui consiste à un traitement manuel et sélectif de la végétation rivulaire (tronçonnage, débroussaillage, …) ainsi qu’à l’utilisation de techniques végétales (fascinage, tressage, …) de confortement des berges. Cette technique vise à préserver et restaurer le fonctionnement naturel des milieux, tout en respectant la dynamique fluviale des cours d’eau et les échanges entre les milieux aquatiques et terrestres. Elle présente l’avantage de s’intégrer harmonieusement dans le milieu au fil du temps et ainsi d’assurer une reconstitution naturelle des berges. Ces techniques excluent toute intervention mécanique lourde.
     


  • Techniques (ou technologies) propres

    Système de production qui n’est pas polluant pour l’eau (recyclage, circuit fermé, technique sèche…).
     


  • Tête de bassin

    Parties amont des bassins versants et par extension tronçons amont des rivières qui, en zone de relief notamment, sont le plus souvent moins exposés aux pressions anthropiques que les parties aval et qui de ce point de vue constituent des secteurs de référence tout à fait importants et donc à préserver.
     


  • Torrent

    Cours d’eau de montagne, rapide et irrégulier, de faible longueur, plus ou moins à sec entre des crues violentes et brusques. L’eau du torrent est froide, claire et bien oxygénée du fait du courant rapide et de la température de l’eau très basse.
     


  • Traitement par charbon actif

    Procédé d'élimination de substances organiques dissoutes ou colloïdales des eaux et des eaux résiduaires par adsorption sur du charbon actif, ayant pour objectif par exemple l'amélioration du goût, de l'odeur ou de la couleur.
     


  • Transfert d’eau

    Aménagements permettant d'acheminer l'eau des espaces disposant de cette ressource vers d'autres lieux de consommation déficitaires.


  • Transport solide

    Transport de sédiment (particules, argiles, limons, sables, graviers, ...) dans les cours d'eau pouvant s'effectuer soit par suspension dans l'eau, soit par déplacement sur le fond du lit du fait des forces tractrices liées au courant.
     


  • Turbidité

    Réduction de la transparence d'un liquide due à la présence de matière non dissoute. La turbidité se mesure en unités de turbidité néphélémétrique (utn).
     


  • Ubiquiste (espèce ubiquiste)

    Capacité d'un être vivant (plante, animal, bactérie…) à habiter dans des biotopes variés. Si son aire de répartition est très étendue, et en particulier s'il peut se retrouver dans différentes parties du monde, il est plutôt qualifié de cosmopolite.
     


  • UGB

    Unité de mesure permettant de comparer les élevages d'espèces différentes entre eux.
     


  • Usage de l’eau

    1 - captage, distribution et consommation d'eau de surface ou d'eau souterraine ;
    2 - rejet de polluants dans les eaux de surface ainsi que collecte et traitement des eaux usées dans des installations qui effectuent ensuite des rejets dans les eaux de surface ;
    3 - toute autre utilisation d'eau de surface ou d'eau souterraine susceptible d'influer de manière sensible sur l'état des eaux (directive 2000/60/CE du 23/10/2000).
     


  • Usage domestique de l'eau

    Prélèvement et rejet destiné exclusivement à la satisfaction des besoins des personnes physiques propriétaires ou locataires des installations et de ceux des personnes résidant habituellement sous leur toit, dans les limites des quantités d'eau nécessaires à l'alimentation humaine, aux soins d'hygiène, au lavage et aux productions végétales ou animales réservées à la consommation familiale de ces personnes. Est assimilé à un usage domestique de l'eau tout prélèvement inférieur ou égal à 40 m3/j. Article 10 de la loi sur l'eau 92-3.
     


  • Valorisation de l’eau

    Principe économique fondé sur l'utilisation de l'eau facturée à son coût réel, c'est-à-dire que l'on comptabilise les investissements et les frais de captage, de traitement et de distribution.
     


  • Vaporisation

    Transformation de l’eau en vapeur d’eau
     


  • Vasière

    Partie basse constituée de vase découverte par la marée
     


  • Verglas

    Couche de glace mince sur le sol, due à la congélation de l’eau, du brouillard.


  • Vidange de plan d’eau

    Opérations consistant à vider un barrage pour des motifs divers (entretien, visite d'ouvrage, réglementaire,...). Compte tenu de ses impacts sur les milieux aquatiques, elle fait l'objet d'un arrêté préfectoral d'autorisation précédé d'un document d'incidence. Article 10 de la loi sur l'eau 92-3, décret nomenclature 93-743 du 29/03/93.


  • Xénobiotique

    Substance possédant des propriétés toxiques, même à très faible concentration (exemple des pesticides).


  • Zonage

    Délimitation ou découpage de l'espace maritime et/ou terrestre pour une finalité opérationnelle (exemple des activités de surveillance).


  • Zone d'action prioritaire

    Zones déterminées par le SDAGE sur lesquelles il convient de réaliser des efforts particuliers de dépollution. Les travaux engagés sur ces zones peuvent bénéficier de taux d'aide bonifiés de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne pour accélérer la reconquête de la qualité.


  • Zone de répartition des eaux

    Zones comprenant les bassins, sous bassins, fractions de sous bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994. Ce sont des zones où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins. Elles sont définies afin de faciliter la conciliation des intérêts des différents utilisateurs de l'eau. Les seuils d'autorisation et de déclaration du décret nomenclature y sont plus contraignants. Dans chaque département concerné, la liste de communes incluses dans une zone de répartition des eaux est constatée par arrêté préfectoral.
     


  • Zone d’écoulement

    Zone privilégiée d’écoulement des eaux en période de crues (voir zone inondable).
     


  • Zone d’expansion des crues

    Les zones d'expansion des crues sont des espaces naturels ou aménagés où se répandent les eaux lors du débordement des cours d'eau dans le lit majeur. Les eaux qui sont momentanément stockées écrêtent la crue en étalant sa durée d'écoulement. Ce stockage participe à la recharge de la nappe alluviale et au fonctionnement des écosystèmes aquatiques et terrestres. En général, on parle de zone d'expansion des crues pour des secteurs non ou peu urbanisés et peu aménagés.
     


  • Zone humide

    On assimile généralement les zones humides à des zones de marais. Ces zones sont en partie ou totalement inondées, notamment en période hivernale. Elles se caractérisent par la grande richesse de leur faune et de leur flore. Ce sont des espaces de transition entre la terre et l'eau (ce sont des écotones). Comme tous ces types d'espaces particuliers, elles présentent une forte potentialité biologique (faune et flore spécifiques). Elles servent notamment d'étape migratoire, de lieu de reproduction et/ou d'hivernage pour de nombreuses espèces d'oiseaux d'eau et de poissons, chaque zone humide constituant ainsi le maillon d'une chaîne (ou corridor) indispensable à la survie de ces espèces. En outre, elles ont un rôle de régulation de l'écoulement et d'amélioration de la qualité des eaux. Article 2 de la loi sur l'eau 92-3.


  • Zone inondable

    Zone où peuvent s’étaler les débordements de crue dans le lit majeur et qui joue un rôle important dans leur écrêtement. La cartographie de ces zones inondables permet d'avoir une meilleure gestion de l'occupation des sols dans les vallées (voir annonce de crues).
     


  • Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)

    Zone naturelle présentant un intérêt écologique, faunistique ou floristique particulier ayant fait l'objet d'un inventaire scientifique national sous l'autorité du Muséum national d'histoire naturelle pour le compte du ministère de chargé de l'environnement. Deux types sont ainsi recensés : les zones de type 1 d'intérêt biologique remarquable, les zones de type 2 recouvrant les grands ensembles naturels. A ce jour, l'inventaire des ZNIEFF concerne par exemple les zones humides, cours d'eau, marais, tourbières, landes,...
     


  • Zone sensible

    Bassin versant dont des masses d'eau significatives à l'échelle du bassin, sont particulièrement sensibles aux pollutions. Il s'agit notamment des zones qui sont sujettes à l'eutrophisation et dans lesquelles les rejets de phosphore, d'azote, ou de ces deux substances, doivent être réduits. Les cartes des zones sensibles ont été arrêtées par le ministère chargé de l'environnement et sont actualisées au moins tous les 4 ans dans les conditions prévues pour leur élaboration. Directive 91-271-CEE du 21/05/91 et article 7 du décret 94-469 du 03/06/94.
     


  • Zone vulnérable

    "Zones désignées comme vulnérables" à la pollution diffuse par les nitrates d'origine agricole compte tenu notamment des caractéristiques des terres et des eaux ainsi que de l'ensemble des données disponibles sur la teneur en nitrate des eaux et de leur zone d'alimentation. Ces zones concernent :
    1) les eaux atteintes par la pollution : eaux souterraines et les eaux douces superficielles, notamment celles servant au captage d'eau destinée à la consommation humaine, dont la teneur en nitrate est supérieure à 50 milligrammes par litre ; eaux des estuaires, eaux côtières et marines et eaux douces superficielles qui ont subi une eutrophisation susceptible d'être combattue de manière efficace par une réduction des apports en azote,
    2) les eaux menacées par la pollution : eaux souterraines et eaux douces superficielles, notamment celles servant au captage d'eau destinée à la consommation humaine, dont la teneur en nitrate est comprise entre 40 et 50 milligrammes par litre et montre une tendance à la hausse ; eaux des estuaires, eaux côtières et marines et eaux douces superficielles dont les principales caractéristiques montrent une tendance à une eutrophisation susceptible d'être combattue de manière efficace par une réduction des apports en azote. Le préfet coordonnateur de bassin après avis du Comité de Bassin a arrêté la délimitation des zones vulnérables (arrêté du 21 septembre 1994). Cette délimitation fait l'objet d'un réexamen au moins tous les 4 ans. Directive 91-676-CEE du 12/12/91 et circulaire du ministère chargé de l'environnement du 05/11/92


  • Zones Ramsar

    Zones protégées en application de la convention de Ramsar. Ce traité intergouvernemental, signé le 2 février 1971 à Ramsar (Iran) et ratifié par la France en 1986, est relatif aux zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau.
     


  • Zooplancton

    Petits animaux invertébrés souvent microscopiques, vivant en suspension dans l’eau (plancton animal).