Aller au contenuAller au menuAller à la recherche

Au service
des milieux aquatiques
du bassin Adour-Garonne

Rechercher :
Description illustration
Navigation principale
Imprimer

Portrait d’un aquacitoyen : Adrien Clairet

27.11.2017 - 04.12.2017

Adrien Clairet - crédit l'atelier 250

Adrien Clairet a été nommé « coup de cœur du jury » des Trophées de l’eau 2017 pour sa bande dessinée « Et si on pensait les villes et les bâtiments comme des écosystèmes ? »

Cette 7ème édition des Trophées a permis de découvrir non seulement des talents créatifs, mais des citoyens mobilisés pour la cause de l’eau ! Ceux-ci ont partagé avec nous leurs sources d’inspiration, leurs motivations et leur vision de l’aquacitoyenneté.

Quelle est l’idée de départ de votre œuvre ?

L’idée a germé de mettre en place une boucle du vivant dans laquelle mes déchets seraient revalorisés proches de chez moi, dans mon jardin et mon potager, grâce auquel je pourrais me nourrir. Une boucle en permaculture au sein de laquelle j’aurais toute ma place.

Les arrosages réguliers au potager et la quantité d’eau qu’ils nécessitent m’ont fait réfléchir à la manière de repenser la boucle de l’eau. Toute cette eau potable gaspillée et tous ses nutriments perdus m’ont donné envie de réfléchir à une manière d’intégrer des systèmes de récupération et de filtration d’eau dès la phase de conception de la maison.

Étant concepteur en architecture, paysage et illustration j’ai réalisé cette BD comme l’amorce de ce que je souhaiterais mettre en œuvre et voir réaliser.

 

Quels sont les messages que vous souhaitiez transmettre ?

Je souhaite que l’on mesure à quel point l’eau est précieuse à la vie. Nous portons en nous les clefs pour s’assurer un avenir commun avec la Nature, notamment dans notre manière d’habiter notre maison et notre quartier. Différents systèmes ont fait la preuve de leurs services rendus, notamment la phyto-épuration, la baignade écologique, la récupération d’eaux pluviales... D’autres, comme les toilettes sèches à séparation et à valorisation de matières organiques, émergent et permettent d’économiser de précieuses ressources. Leur mise en réseau crée un écosystème en lien avec le fonctionnement d’un bâtiment qui se voudrait le plus autonome et écologique possible.

 

Qu’est-ce qui vous a interpelé dans la thématique du concours « Tous aquacitoyens ! »

Je pense que nous avons tous à notre échelle les moyens d’être acteur de la protection de l'eau, malgré l’investissement personnel que cela nécessite. « Tous aquacitoyens » est pour moi l'occasion de m'emparer de ce sujet pour l'intégrer à ma pratique de l'architecture et de la permaculture, et favoriser la mise en place de ces changements dans notre quotidien.

 

Comment peut-on mobiliser sur l’aquacitoyenneté à votre avis ?

Je pense que ces sujets doivent être abordés à notre échelle personnelle comme à un niveau politique. Certaines décisions sont d’ordre réglementaire et de santé publique. Cependant, nous pouvons mobiliser grâce à la mise en place d’outils pédagogiques, qui éveillent l’envie du plus grand nombre de s’impliquer et de se positionner sur ces questions de société. Les images ont à mon sens un message puissant à faire passer.


« Et si on pensait les villes et les bâtiments comme des écosystèmes ? » P1


« Et si on pensait les villes et les bâtiments comme des écosystèmes ? » P2