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Au service
des milieux aquatiques
du bassin Adour-Garonne

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Eau et activités économiques - Les nitrates

Les nitrates

Les nitrates présents dans les eaux continentales proviennent principalement de l’agriculture (utilisation d’engrais azotés  et d’effluents d’élevage sur les cultures).

Les zones vulnérables à la pollution par les nitrates d’origine agricole, définies en application de la directive nitrates de 1991, couvrent environ 40 % de la surface totale du bassin.

Les concentrations en nitrates dans l’eau des cours d’eau et des nappes sont les plus élevées dans les zones de grandes cultures (nord de la Charente, Gascogne, Pays de l’Adour, basse vallée de l’Ariège et Tarn, Val de Garonne, etc.). Ceci est notamment dû à un excès de fertilisation azotée par rapport aux besoins des cultures.

Un double risque sanitaire et environnemental

Les nitrates ont des effets toxiques sur la santé humaine (surtout pour les femmes enceintes et les enfants) et contribuent par ailleurs à modifier l’équilibre biologique des milieux aquatiques en provoquant des phénomènes d’eutrophisation.

Dans les cas les plus graves, l’eau ne peut plus être consommée pendant toute la période de pollution.

Classement en zones vulnérables

Les zones vulnérables sont révisées tous les quatre ans, suite à une campagne de surveillance de la qualité de l’eau sur un réseau dédié. Sont concernées les zones dans lesquelles la teneur en nitrates est supérieure à 18 mg/l (norme de potabilité).

Agir avec des programmes spécifiques

Un plan national décrit l’ensemble des obligations qui doivent être observées sur les zones vulnérables du territoire national.

En complément, des programmes d’action Régionaux (PAR) sont arrêtés par le préfet de Région. Ils définissent les contraintes complémentaires à observer dans les zones d’action renforcées.

L’agence de l’eau aide aux bonnes pratiques sur zones vulnérables

Depuis la création des zones vulnérables, l’agence de l’eau aide les agriculteurs pour la mise aux normes des bâtiments d’élevage mais aussi pour mieux maitriser la fertilisation sur les parcelles. Elle soutient notamment les opérations de conseils collectifs et individuels menées par les organismes professionnels agricoles.

L’Agence aide également à la mise en place de mesures contractuelles comme les mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC) ainsi qu’aux investissements de matériels performants grâce au plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations (PCAE).

 

Crédit photo ©Pierre Barthe-AEAG